«La plus grande erreur» de sa vie
Ces images ont fait le tour du monde: en 2005, le prince Harry s'affiche en tenue nazie lors d'une fête costumée. Au préalable, il aurait demandé l'avis de membres de la famille royale sur le choix du costume. Harry ne savait alors pas s'il devait miser sur un déguisement en nazi ou en pilote. «J'ai appelé William et Kate pour leur demander ce qu'ils en pensaient. 'Uniforme nazi', m'ont-ils répondu», écrit Harry dans son livre, dont les médias britanniques ont obtenu une copie. William et sa femme auraient même ri aux larmes. Rétrospectivement, le prince Harry décrit cette action comme l'une des plus grandes erreurs de sa vie.
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Quand William s'est emporté
Lors d'une dispute entre le prince Harry et son frère William, il n'y aurait pas eu que des échanges verbaux. Harry affirme que son frère l'a agressé physiquement. William aurait qualifié la compagne de Harry, Meghan, de «difficile», «impolie» et «agressive» et aurait ensuite «poussé» le duc de Sussex au sol.
Le soir où il a appris l'accident de voiture de sa mère
Un soir, après avoir dit bonne nuit à son fils Harry, âgé de 12 ans, le futur roi Charles III se serait assis au bord de son lit et lui aurait annoncé la mauvaise nouvelle: l'accident de voiture de la princesse Diana (1961-1997). «Mon cher fils, maman a eu un accident de voiture», aurait dit Charles sans que Harry ne lui fasse de «câlin». Le jeune prince d'alors explique qu'il s'est senti «comme un politicien» lorsqu'il a dû se montrer au peuple en deuil. Lorsqu'il a eu 13 ans, sa tante Sarah McCorquodale (67 ans), la sœur de Diana, lui a offert une console X-Box pour son anniversaire, cadeau que sa mère avait acheté pour lui.
25, un triste nombre
Dans ses mémoires, le prince Harry parle également de son temps passé en tant que soldat pendant la guerre en Afghanistan. «L'une des choses les plus importantes que j'ai pu apprendre à l'armée, c'est que je suis responsable de mes propres actions. Je donne donc mon chiffre: 25», écrit-il en référence au nombre de personnes qu'il a tuées lors de ses missions en Afghanistan. «Ce n'est pas un élément qui me satisfait, mais ce n'est pas non plus quelque chose dont j'ai eu honte, poursuit-il. J'aurais bien sûr préféré ne pas avoir ce chiffre sur mon certificat militaire ou dans ma tête, mais j'aurais aussi préféré vivre dans un monde sans les talibans, dans un monde sans guerre.»
La mauvaise blague de Charles
Une rumeur persistante veut que le père du prince Harry ne soit pas du tout le roi Charles III, mais l'ex-amant de la princesse Diana, le major James Hewitt. Pour la première fois, Harry prend lui-même position à ce sujet, sur lequel son père lui aurait fait une blague de «mauvais goût». «Qui sait si je suis ton vrai père? Peut-être que ton père est vraiment à Broadmoor, mon cher fils!», aurait-il dit en référence à un hôpital psychiatrique que Lady Diana avait visité pour une œuvre de charité. Celle-ci avait confirmé une liaison avec l'officier dans une interview, mais elle ne l'aurait rencontré que bien après la naissance du prince Harry. Ce dernier ne doute donc pas de la paternité de Charles.
«Une ligne de coke»
Dans sa biographie, Harry évoque aussi ses jeunes années: c'est lors d'une partie de chasse qu'il aurait eu son premier contact avec la drogue. On lui aurait proposé «une ligne» de coke, ce qu'il n'a pas hésité à accepter. Mais l'expérience n'aurait «pas été très drôle», avoue-t-il.
Sa relation compliquée avec Camilla
Apparemment, le prince Harry n'était pas partisan du mariage de son papa et de l'actuelle épouse du roi, Camilla. Harry écrit à ce propos: «Je me souviens m'être demandé si elle allait être cruelle avec moi, comme toutes les méchantes belles-mères dans les histoires.» Lui et son frère William sont même allés jusqu'à supplier leur père de ne pas épouser Camilla. Ils ont proposé en contrepartie de l'accueillir chaleureusement dans la famille. Le prince Harry raconte aussi sa première rencontre avec sa belle-mère et la compare à une vaccination: «Ce n'est rien, fermez les yeux et vous ne le sentirez même pas.» Camilla aurait eu l'air «ennuyée» et il semblait n'être pour elle qu'une «pure formalité».
Dans le livre, Harry reproche également à Camilla d'avoir transmis à la presse des parties d'une conversation avec William. «Peu après nos rencontres privées avec elle, elle a commencé à développer sa stratégie à long terme, une campagne visant le mariage et, avec le temps, la couronne (avec la bénédiction de notre père, comme nous le supposions), explique le prince. Tous les journaux publiaient des histoires sur des conversations avec William, des propos qui contenaient de nombreux petits détails et qui n'étaient, bien sûr, pas de mon frère.»
La dispute entre Kate et Meghan
Harry fait aussi état de quelques conflits entre la duchesse Meghan et la princesse Kate. Un incident se serait produit lors d'une conversation pour les préparatifs du mariage de Harry et Meghan. La duchesse de Sussex aurait plaisanté avec sa belle-sœur, qui avait donné naissance au prince Louis un mois auparavant, en disant qu'elle était sans doute particulièrement distraite à cause de ses hormones. Harry se souvient que Kate s'est alors mise en colère, mais que Meghan s'est excusée, arguant qu'elle parlait ainsi à ses amies. William n'aurait apparemment pas apprécié non plus. Il aurait pointé du doigt le visage de Meghan en lui disant: «Eh bien, c'est impoli, Meghan. On ne fait pas ce genre de choses ici.» Meghan lui aurait répondu: «Si ça ne te dérange pas, enlève ton doigt de mon visage!» La presse aurait alors affirmé que Meghan avait fait pleurer Kate. À l'heure actuelle, on ne sait toujours pas si Harry et Meghan seront présents au couronnement du nouveau roi Charles III.
«Un jeune étalon»
Le duc de Sussex ne livre pas seulement les coulisses de la famille royale, mais également des détails intimes sur sa première expérience sexuelle. Celle-ci se serait déroulée avec une femme plus âgée que lui. «Elle m'a traité comme un jeune étalon», déclare Harry sans détour. De manière tout aussi peu royale, il parle même de la fessée qu'elle lui a donnée lors de leurs ébats. On lève le petit doigt de sa tasse de thé et on regarde au ciel.