«J'étais prêt à accepter le résultat quel qu'il soit», a indiqué l'entrepreneur qui utilise régulièrement le réseau social pour faire des annonces inattendues ou des commentaires étonnants. Il n'a pas précisé toutefois quand il comptait écouler ses actions, ni comment.
Le fantasque patron du fabricant de véhicules électriques semblait avoir dans sa ligne de mire une récente suggestion de parlementaires démocrates, proposant d'imposer plus lourdement les super-riches en visant leurs actions, généralement taxées uniquement lorsqu'elles sont vendues. Elle a été a priori laissée de côté pour l'instant.
Elon Musk avait déjà critiqué cette proposition fin octobre, écrivant dans un tweet: «Ils finissent par épuiser l'argent de tous les autres et viennent chercher le vôtre». Samedi, il a de nouveau abordé le sujet en écrivant: «On a beaucoup parlé ces derniers temps des gains non réalisés comme un outil d'évasion fiscale, je propose donc de vendre 10% de mes actions Tesla».
Son tweet renvoyait à un mini-sondage proposant aux internautes de voter «oui» ou «non». Selon Bloomberg, Elon Musk possédait au 30 juin environ 17% des actions en circulation de Tesla, qui valent actuellement 208,37 milliards de dollars. En écoulant 10% de ses parts, il pourrait donc théoriquement récupérer un peu moins de 21 milliards de dollars.
Théoriquement l'homme le plus riche du monde
L'entrepreneur s'est aussi vu attribuer comme rémunération un large paquet de stock-options et d'actions convertibles. Sa fortune a gonflé avec la récente envolée du titre, passé d'environ 130 dollars début 2020 à 1222,09 dollars vendredi soir.
Avec ses participations dans ses autres entreprises, en particulier le constructeur de fusées SpaceX, Elon Musk est théoriquement l'homme le plus riche au monde avec une fortune estimée par Bloomberg à 338 milliards de dollars.
«Notez que je ne prends pas de salaire en espèces ou de bonus, nulle part», avait-il souligné sur Twitter samedi. «Je n'ai que des actions, la seule façon pour moi de payer des impôts personnellement est donc de vendre des actions», ajoutait-il.
(ATS)