«Les changements de la valorisation des investissements de SNB dans Credit Suisse n'ont pas d'impact sur les plans de croissance de SNB», a indiqué l'établissement bancaire saoudien dans un communiqué.
«SNB reste concentré sur sa stratégie principale de croissance en Arabie saoudite, qui fait partie des pays ayant la croissance la plus rapide au sein du G20», a-t-il ajouté. La banque saoudienne «reste confortablement au-dessus des seuils prudentiels et continue de bénéficier d'une belle capitalisation et (d'un bon niveau) de liquidités».
Les autorités financières saoudiennes avaient minimisé jeudi le risque d'une crise bancaire mondiale, après les déboires de l'helvétique Credit Suisse, et la faillite de la banque américaine SVB, dont elles étaient aussi le premier actionnaire.
Confiance en berne
Les marchés asiatiques ont souffert lundi, signe que le retour de la «confiance» des investisseurs mondiaux dans le système bancaire est loin d'être gagné malgré le rachat de Credit Suisse par UBS, annoncé la veille dans l'urgence.
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À l'issue d'intenses tractations, le premier groupe bancaire suisse, UBS, a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne.
Le montant du rachat de CS, qui traversait une intense phase de turbulences depuis le début de la semaine dernière, s'élève à 3 milliards de francs suisses (3,02 milliards d'euros), payables en actions UBS, pour une banque qui en valait près du triple vendredi à la clôture de la Bourse.
(ATS)