La chaîne CNN et d'autres médias ont rapporté mardi que les autorités américaines avaient reçu des renseignements d'une «source humaine» concernant un plan fomenté par Téhéran contre l'ancien président des Etats-Unis, poussant le Secret Service, chargé de la protection des personnalités politiques américaines, à relever son niveau de protection.
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Ces informations sont publiées au moment où le Secret Service fait l'objet de vives critiques, s'interrogeant sur comment un tireur a pu se retrouver aussi près de l'ex-président. Une enquête indépendante sur cette tentative d'assassinat dans laquelle un pompier venu au meeting a été tué a été demandée par le président Joe Biden.
Le Conseil de sécurité nationale américain a réagi aux informations publiées mardi en affirmant qu'il suivait «depuis des années les menaces de l'Iran contre l'ancienne administration de Donald Trump», Téhéran ne cachant pas sa volonté de revanche après la mort de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad.
Menaces constantes
«Nous considérons que c'est une affaire de sécurité nationale et intérieure de la plus grande importance», a déclaré une porte-parole du Conseil Adrienne Watson, citée dans un communiqué. Mais l'enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi «n'a pas identifié de liens entre le tireur et d'éventuels complices ou conspirateurs, étrangers ou domestiques», a-t-elle ajouté.
Elle a renvoyé les questions sur «les mesures additionnelles mises en place ces dernières semaines» au Secret Service et au Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis. Le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi a déclaré que ses services et d'autres agences «recevaient constamment des informations sur des menaces potentielles et prenaient des mesures pour adapter les ressources si nécessaire».
«Nous ne pouvons commenter telle ou telle menace autrement qu'en disant que le Secret Service les prend très au sérieux et y répond en conséquence», a-t-il ajouté dans un communiqué. Le Département de la Sécurité intérieure n'a pas réagi dans l'immédiat.