Dans le plus grand secret, les photos du nouveau calendrier Pirelli 2025 sont restées sous clé ces derniers mois. Jusqu'à ce que les premiers clichés soient enfin visibles pour le public, ainsi que la thématique de la prochaine édition. Le thème de cette année est «Refresh and Reveal» («Rafraîchir et révéler»). C'est le photographe américain Ethan James Green, la plus jeune personne à occuper ce poste, qui s'en est chargé.
Un retour de la sensualité interprétée de manière contemporaine comme un festival des sens et de la nudité. «Il s'agit ici de beauté, d'harmonie et de liberté, ce qui nous fait d'autant plus de bien en ces temps difficiles. Quelqu'un a dit que la beauté sauvait le monde», répond Marco Tronchetti Provera, CEO de Pirelli, à la question de Blick sur le message du nouveau calendrier.
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Découplage de la nudité et de la sexualité
Ce que le fabricant de pneus a créé avec sa 51e édition de «The Cal» est un moyen de revenir à ses véritables racines: il était autrefois l'incarnation de la photographie de nu. Ces dernières années, celle-ci a été de plus en plus délaissée au profit d'autres thèmes. En 2024, le calendrier est placé sous le signe de l'intemporalité; en 2023, il s'agissait de Lettres d'amour à la muse, et l'année précédente, le chanteur et photographe Bryan Adams avait pris pour thème l'époque des musiciens endiablés de l'ère du sexe, de la drogue et du rock'n'roll.
L'ex-mannequin et photographe Ethan James Green, qui se met lui-même à nu pour le calendrier, a pris les photos de cette année au printemps à Miami, une fois en mer et une fois en studio. «Je veux mettre l'accent sur la force de la sensualité et de l'honnêteté. Il n'y a rien de cru, rien d'offensant», explique-t-il. Pour lui, l'important est la diversité de la beauté, qu'il montre chez les femmes comme chez les hommes. «Et c'est la dissociation de la nudité et de la sexualité.»
Différentes facettes de la beauté
Pour lui, ce ne sont pas seulement la star d'«Euphoria» et activiste LGBTQ Hunter Schafer, l'acteur britannique John Boyega ou l'acteur français Vincent Cassel qui se sont mis à nu, mais aussi la présentatrice de télévision et écrivaine indo-américaine Padma Lakshmi. Elle explique: «Le calendrier a toujours été un symbole de la beauté féminine, il a toujours été un miroir de la société. Je trouve celui-ci d'autant plus pertinent qu'il met l'accent sur les différentes versions et facettes de la beauté. Dans toute son honnêteté, il est inclusif, multiple et divers, ce que je trouve contemporain et aussi très moderne.»
Alors qu'elle aurait tout fait pour poser pour le calendrier Pirelli lorsqu'elle avait vingt ans, elle a d'autant plus accepté de le faire cette année. «Les photos reflètent toutes mes expériences de vie et montrent une version authentique de moi-même.»