Nikki Haley s'accroche encore
Donald Trump triomphe à nouveau en Caroline du Sud

Donald Trump a battu samedi sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, à la primaire de Caroline du Sud. Le revers est cinglant pour la quinquagénaire, car il a lieu dans son propre État.
Publié: 25.02.2024 à 06:31 heures
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Dernière mise à jour: 25.02.2024 à 10:16 heures
«Je n'abandonne pas ce combat» a affirmé Nikki Haley en Caroline du Sud. (Image prétexte).
Photo: Mike Stewart

L'ex-président américain Donald Trump a infligé samedi une défaite cinglante à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, lors de la primaire de Caroline du Sud. Le revers est d'autant plus cruel qu'il a lieu dans l'État dont elle a été gouverneure pendant six ans.

Celle qui incarne une aile plus modérée du parti républicain a toutefois refusé de jeter l'éponge. «Je n'abandonne pas ce combat», a-t-elle affirmé à ses partisans, lors d'une réunion de campagne à Charleston, promettant de continuer à «se battre pour les États-Unis d'Amérique».

Signe que l'ex-président ne considère même plus Mme Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l'actuel maître de la Maison-Blanche. «Joe [Biden], tu es viré!», a-t-il lancé de Columbia, la capitale de l'État, en reprenant son slogan fétiche de l'époque des plateaux de téléréalité.

60% des voix

Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l'ancien président américain a été sans pitié. La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote. Après plus de 85% des bulletins dépouillés, l'ancien magnat de l'immobilier était largement en tête, avec environ 60% des voix.

En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages. Le résultat de la primaire est clair, a analysé pour l'AFP David Darmofal, politologue à l'université de Caroline du Sud. «Cela illustre qu'il est désormais effectivement le nominé républicain à la présidentielle. La rapidité de ce résultat augmente probablement la pression sur elle pour qu'elle se retire de la course».

Donald Trump espère en effet forcer son ex-ambassadrice à l'ONU à jeter l'éponge afin de pouvoir concentrer ses attaques sur le démocrate Joe Biden, qui brigue un second mandat en novembre. Mais Nikki Haley s'accroche, refusant pour l'instant de quitter la course à l'investiture républicaine.

(ATS)

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