Des électeurs noirs visés
Vague de critiques après des commentaires de Trump jugés «racistes»

Donald Trump se retrouve dans une nouvelle vague de critiques après avoir eu des commentaires jugés «racistes» envers des électeurs noirs en Caroline du Sud. «C'est répugnant» a lancé Nikki Haley.
Publié: 24.02.2024 à 22:07 heures
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Dernière mise à jour: 24.02.2024 à 22:25 heures
Photo: DUKAS

Donald Trump a essuyé une volée de critiques samedi après ses propos à des électeurs noirs, suggérant que ses inculpations faisaient de lui un candidat sympathique aux yeux des Afro-Américains.

L'ancien président, candidat à l'élection de novembre, rencontrait un groupe d'Afro-Américains conservateurs en Caroline du Sud vendredi soir, quand il a déclaré: «Beaucoup de gens disent que les personnes noires m'aiment bien parce qu'ils ont tellement souffert et été discriminés et qu'ils me voient comme quelqu'un qui a été discriminé.»

Pour Trump, les Afro-Américains, tous des criminels?

Embourbé dans les ennuis judiciaires, Donald Trump a aussi dit, à propos de sa photo d'identité judiciaire, désormais célèbre: «Vous savez qui l'a adopté plus que n'importe qui d'autre? La population noire, c'est incroyable.» Autant de propos qui ont été critiqués chez les démocrates comme chez les républicains, voyant là des rapprochements très malvenus entre les Afro-Américains et la criminalité.

«C'est répugnant», a affirmé samedi Nikki Haley, seule candidate notable encore en lice pour les primaires républicaines face à Donald Trump. Les deux candidats s'affrontent samedi lors d'une primaire en Caroline du Sud. «Voilà le chaos qui accompagne Donald Trump, et ce genre de propos offensant va continuer chaque jour jusqu'à l'élection», a-t-elle alerté.

Un responsable de l'équipe de campagne de Joe Biden a qualifié ces commentaires de «racistes». «Que Donald Trump prétende que des Afro-Américains vont le soutenir en raison de ses inculpations pénales est insultant. C'est débile», a fustigé Cedric Richmond dans un communiqué. «Croyez-moi quand je vous dis qu'en novembre, les électeurs qu'il continue de ne pas respecter lui feront ravaler ses propos», a-t-il affirmé.

(AFP)

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