Pouvoir d'achat et présidence
Macron parle «bouclier» et «chèque», Le Pen baisse de TVA

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont opposés mercredi sur les méthodes pour protéger le pouvoir d'achat, notamment sur l'énergie, le premier défendant le «bouclier» actuel et son projet de «chèque alimentaire», la seconde prônant une baisse de TVA.
Publié: 20.04.2022 à 22:19 heures
Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont parlé pouvoir d'achat au début du débat.
Photo: imago/PanoramiC

Marine Le Pen a expliqué vouloir baisser la TVA sur l’énergie à 5,5% au lieu de 20% ainsi qu’une TVA à 0% sur un panier de produits de première nécessité, «tant que l’inflation est supérieure d’un point à la croissance», ce qui selon elle est le cas.

Une donnée contestée par Emmanuel Macron, qui lui a reproché de comparer à tort la croissance trimestrielle et l’inflation annuelle, alors qu’en termes trimestriels, la croissance est, a-t-il dit, supérieure à l’inflation. «Donc votre mesure ne pourrait pas s’appliquer aujourd’hui», a-t-il dit.

«Il y a un point de différence», a-t-elle répondu. «Oui mais dans l’autre sens», a rétorqué Emmanuel Macron.

Il a aussi souligné qu’elle avait voté à l’Assemblée contre le bouclier énergie. «Pourquoi?» a-t-il lancé à son adversaire qui concédait le besoin de mesures conjoncturelles si nécessaire.

«Je me réjouis que vous soyez pour garder (le bouclier) alors que vous ne l’avez pas voté comme députée, c’est une correction de jugement», a-t-il attaqué.

«La baisse de TVA sera pas une mesure efficace car elle va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu’aux consommateurs» et «elle est injuste car elle n’est pas ciblée et touchera nous quatre qui n’en avons pas besoin» au lieu des ménages qui sont «à l’euro près» pour lesquels «le chèque est le plus adaptés».

(AFP)

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