La dernière possibilité de quitter Severodonetsk, assiégée par les forces militaires russes, vient de disparaître. Le seul pont qui permettait encore de sortir de cette ville ukrainienne située au nord-ouest de Lougansk a été dynamité. Des civils sont probablement pris au piège. Impossible toutefois d’en connaître le nombre.
Severodonetsk est «de facto» coupée du monde extérieur, s’est réjoui un porte-parole des séparatistes pro-russes. À ses yeux, les unités ukrainiennes sur place n’auraient que deux options: «Se rendre ou mourir».
Encore un «accès limité» à la ville?
L’armée ukrainienne a toutefois encore «un accès limité» à la ville, selon le gouverneur ukrainien de la région Sergui Gaïdaï. La situation est «difficile, mais sous contrôle». Il est encore possible d’évacuer les blessés vers les hôpitaux, mais pas les civils.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait évoqué tard dimanche soir des combats intenses. Les troupes ukrainiennes et l’armée russe continuaient alors à s’y battre «pour chaque mètre» de terrain.
Severodonetsk est le théâtre de violents combats depuis des semaines. C’est l’une des deux dernières villes de la région de Lougansk, dans l’est, qui résiste encore à l’armée de Vladimir Poutine. Avant le début de la guerre, la cité comptait 105’000 habitants.
(Adaptation par Amit Juillard/AFP)