Les manifestants se sont rassemblés en fin d'après-midi devant la mairie de Valence avant de rejoindre le siège de la région, a constaté un journaliste de l'AFP. Une grande partie de la colère se concentre sur le président de la région de Valence Carlos Mazón (Parti populaire, situé à droite) mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques dans les rangs de la manifestation. Les deux hommes sont accusés d'avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre.
Ana de la Rosa, 30 ans, regrette des «guerres politiques alors que ce n'était pas le moment parce que les citoyens avaient besoin d'aide et n'en avaient pas.» La jeune archiviste réclame «justice» pour ce qu'elle qualifie d'"homicide involontaire.»
Gestion «indécente»
Pour Julián García, 73 ans , «la gestion de Carlos Mazón a été indécente et il devrait démissionner. Le gouvernement valencien est responsable et n'a pas voulu demander ce qu'il pourrait demander au gouvernement central, lui aussi responsable», estime le retraité.
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Originaire de Valence, Trini Orduña a manifesté contre «la classe politique honteuse». «Nous sommes la risée du monde entier», juge-t-elle. La tête de cortège a défilé sous une large banderole «Mazón démission» où figurait le portrait retourné du président de la région de Valence.
A Madrid, des centaines de personnes se sont également réunies, en scandant notamment «Mazón démission», «le peuple uni ne sera jamais vaincu», a constaté un journaliste de l'AFP.