Malgré la fin des travaux annoncée par Biden
Le gouverneur du Texas veut reprendre la construction d'un mur

Le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a confirmé vouloir continuer la construction du mur, promis par Donald Trump depuis sa campagne de 2016.
Publié: 12.06.2021 à 06:26 heures

Le gouverneur du Texas annoncera la semaine prochaine son plan pour la construction d'un mur à la frontière entre le Mexique et cet Etat du sud des Etats-Unis, a-t-il affirmé jeudi lors d'une conférence de presse. Greg Abbott a dénoncé une immigration illégale «hors de contrôle».

Il a annoncé une série de mesures de renforcement des moyens policiers pour l'arrestation de migrants. Le gouverneur républicain a déclaré souhaiter la reprise des travaux lancés sous la présidence de Donald Trump et stoppés au premier jour du mandat de Joe Biden.

Greg Abbott n'a cependant pas apporté plus de détails sur ses plans pour la construction de ce mur et des doutes subsistent sur la faisabilité d'un tel projet pour le Texas puisqu'une partie des terres à la frontière appartiennent au gouvernement fédéral ou à des particuliers.

«Promesse faite, promesse tenue»

La construction d'un mur «anti-migrants» à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis était l'une des principales promesses de campagne de Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2016. La barrière, le long des quelque 3200 kilomètres de la frontière avec le Mexique, devait, selon lui, protéger le pays des migrants illégaux, criminels et trafiquants de drogue.

«Promesse faite, promesse tenue», avait assuré en janvier l'administration Trump, pendant la visite de celui-ci au Texas pour marquer l'achèvement de plus de 700 kilomètres de ce mur.

En fait, un tiers de la frontière avait déjà un mur ou une barrière avant son arrivée au pouvoir et les travaux sous son mandat ont principalement consisté en des améliorations ou des renforcements des structures existantes.

Les arrestations de migrants à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique ont atteint en mars leur plus haut niveau en quinze ans, selon des statistiques publiées en avril qui ont accentué la pression sur Joe Biden, accusé par l'opposition de minimiser la crise.

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