Un examen post mortem du cerveau, effectué par des neuropathologistes de l'université de Boston, a révélé que l'homme de 32 ans présentait des signes de lésions cérébrales «inhabituellement graves», a expliqué mardi une des directrices de l'établissement. «Il présentait une somme extraordinaire de pathologies associées au lobe frontal, la zone du cerveau située derrière le front».
L'ETC, qui ne peut être décelée sur des individus vivants, est une maladie dégénérative du cerveau causée par des traumatismes crâniens répétés. Elle peut engendrer toute une série de symptômes comportementaux, parmi lesquels l'agressivité, l'impulsivité, la dépression, l'anxiété, la paranoïa, les tendances suicidaires, ainsi que des symptômes cognitifs progressifs tels que la perte de mémoire.
Le spectre de l'ETC hante la NFL depuis le début des années 2000. Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence un lien entre cette dégénérescence cérébrale et les chocs répétés à la tête, engendrant commotions cérébrales et autres traumatismes crâniens qui émaillent trop souvent la carrière d'un joueur.
La plus récente de ces études, en juillet 2017, a notamment analysé les tissus cérébraux de 111 joueurs passés par la NFL et décédés souvent prématurément: l'ETC a été détectée chez 110 d'entre eux.
Selon sa famille, M. Adams a subi «plusieurs commotions cérébrales» au cours de sa carrière, passée entre 2010 et 2015 par les San Francisco 49ers, les Oakland Raiders et les Atlanta Falcons.
Une analyse toxicologique a par ailleurs révélé la présence dans son organisme d'amphétamines délivrées sur ordonnance, ainsi que du kratom, un extrait de plantes en vente libre, qui, à faible dose, agit comme un stimulant.
(ATS)