Nouvelle perquisition
Le président sud-coréen annonce qu'il se «battra jusqu'au bout»

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol accuse l'opposition de provoquer une «crise nationale» après sa tentative d'imposer la loi martiale. Face à une possible destitution, il promet de se battre «jusqu'au bout», tout en promettent d'assumer sa responsabilité.
Publié: 12.12.2024 à 04:02 heures
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Dernière mise à jour: 12.12.2024 à 07:13 heures
Le Parlement sud-coréen «est devenu un monstre détruisant l'ordre constitutionnel de la démocratie libérale», estime le président sud-coréen Yoon Suk Yeol.
Photo: AFP
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, menacé de destitution après sa tentative d'imposer la loi martiale il y a une semaine, a accusé l'opposition de provoquer «une crise nationale». Le Parlement «est devenu un monstre détruisant l'ordre constitutionnel de la démocratie libérale», a fustigé le très contesté chef de l'Etat.

L'opposition a prévu de soumettre samedi au vote une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions. Jeudi, le président Yoon a à nouveau défendu à nouveau jeudi sa décision controversée. Il dit vouloir se battre «jusqu'à la dernière minute».

«Je me battrai avec le peuple jusqu'à la dernière minute», a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée. Il a toutefois affirmé qu'il «n'esquivera pas [sa] responsabilité juridique et politique concernant la proclamation de la loi martiale».

La police tente de perquisitionner la présidence

Peu après l'allocution de Yoon Suk Yeol, la police sud-coréenne a annoncé mener jeudi une nouvelle perquisition des bureaux du chef de l'Etat dans le cadre de son enquête sur la tentative d'instaurer la loi martiale la semaine dernière par le président Yoon Suk-yeol. Une première tentative avait échoué mercredi.

Les autorités mobilisent des membres des forces de l'ordre pour «obtenir des documents et des informations», a indiqué l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. Mercredi, la police avait affirmé avoir été empêchée d'accéder au bâtiment principal de la présidence à Séoul par des officiers de sécurité.

Le président Yoon, 63 ans, est visé par une enquête de police pour «rébellion». Il a l'interdiction de quitter le territoire, tout comme ses anciens ministres de la défense et de l'intérieur. Deux hauts responsables de la police ont aussi été arrêtés.

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