Les preuves pointent Moscou
Le Kremlin estime que l'enquête sur Nord Stream a été trafiquée

Le Kremlin a fustigé mardi l'enquête internationale menée sur les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 construits pour acheminer le gaz russe en Europe, qui serait «arrangée» pour accuser Moscou d'être à l'origine de leur sabotage.
Publié: 18.10.2022 à 15:13 heures
«La Russie ne ferait pas sauter son propre gazoduc», fait valoir Dmitri Peskov.
Photo: AFP

«De ce qu'on entend des déclarations faites en Allemagne, en France ou au Danemark, cette enquête est en train d'être arrangée de manière à faire porter la responsabilité à la Russie, ce qui est absurde», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La Russie a accusé les pays occidentaux d'être à l'origine des explosions ayant provoqué ces fuites sur ces deux gazoducs, qui étaient à l'arrêt au moment de l'accident mais renfermaient encore du gaz. Dmitri Peskov a fait valoir mardi que «la Russie ne ferait pas sauter son propre gazoduc». Moscou a demandé à plusieurs reprises d'être associée à l'enquête menée par plusieurs pays frontaliers de Nord Stream.

«Nous ne pouvons que regretter que l'enquête dans son ensemble se déroule au sein d'un groupe très, très restreint (...) sans la participation de la Russie, qui est copropriétaire du gazoduc», a déploré Dmitri Peskov. La Russie a ouvert sa propre enquête sur les explosions, bien que n'ayant pas la possibilité d'investiguer sur le site. Les enquêteurs russes «font leur travail», a assuré Dmitri Peskov.

(AFP)


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