«Nous commencions à voir des signes de relance après la pandémie», a déploré mardi la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala à Genève lors d'une réunion publique de l'organisation qu'elle dirige. Mais le monde est désormais confronté à de nombreuses crises, de la guerre en Ukraine à l'alimentation en passant par le climat et l'énergie, a-t-elle ajouté, regrettant ces «chocs externes».
La récession s'annonce «mondiale», selon elle. «C'est là où nous allons», a-t-elle insisté. Mais pour autant, il faut déjà penser aux efforts pour améliorer la situation, notamment pour les pays les plus pauvres de l'organisation, a-t-elle aussi dit.
La pression liée à l'inflation rend difficile l'approche des banques centrales. Mais les décisions de celles-ci ont des «répercussions» importantes pour les économies émergentes et en développement, ajoute encore la directrice générale. De même, elle appelle à ne pas répéter le manque de solidarité observé selon elle pendant la pandémie entre pays riches et en développement.
L'OMC doit publier dans quelques jours ses prévisions de croissance pour le commerce mondial. Elle devrait abaisser son évaluation d'une embellie pour cette année de 3%.
(ATS)