Les agences de voyage sur le qui-vive
La Thaïlande ferme ses frontières pour les fêtes

Moins de deux mois après la dernière fermeture, la Thaïlande met à nouveau un coup de frein au tourisme en bouclant la plupart de ses frontières, à cause du variant Omicron. Qu'est-ce que cela signifie pour les Suisses qui voulaient passer Noël au soleil?
Publié: 24.12.2021 à 05:59 heures
|
Dernière mise à jour: 27.12.2021 à 09:56 heures
1/13
De nouvelles restrictions d'entrées sur le territoire thaïlandais ont été décidées.
Photo: keystone-sda.ch
Sarah Frattaroli

La frustration des Suissesses et des Suisses qui comptaient passer les fêtes sous les palmiers des plages thaïlandaises est grande. Moins de deux mois après l’ouverture des frontières, le gouvernement thaïlandais rétropédale face au variant Omicron.

L’annonce est tombée mardi dernier: afin d’éviter autant que possible que des touristes n’introduisent la nouvelle mutation, plus aucun «passeport sanitaire thaïlandais» ne sera délivré jusqu’à nouvel ordre. Sans ce passeport spécial Covid, impossible d’entrer dans le pays, à moins de passer dix jours en quarantaine.

Dès l’ouverture des frontières il y a quelques semaines, les Helvètes se sont rués sur la perspective de vacances au soleil, affirment les grands voyagistes. Kuoni parle d’un «volume considérable» de réservations. L’annonce du gouvernement a donc mis les agences de voyages suisses sur le qui-vive…

Mesure spéciale pour Phuket

De nombreux clients inquiets ont cependant de la chance: ceux qui ont réservé en avance ont déjà reçu leur passeport sanitaire, et peuvent entrer en Thaïlande pour les fêtes sans passer par la case quarantaine.

En revanche, ceux qui comptaient réserver à la dernière minute peuvent tirer un trait sur cette destination. «Nous recommandons d’attendre avant de réserver», déclare la porte-parole d’Hotelplan Bianca Gähweiler. Et ce, au moins jusqu’au 4 janvier, date à laquelle le gouvernement thaïlandais entend réévaluer la situation.

Kuoni, en revanche, encourage les voyageurs à réserver un vol pour Phuket plutôt que pour Bangkok, par exemple. Car une mesure spéciale reste en vigueur sur l’île: la quarantaine dans ce que l’on appelle le «Sandbox». Les touristes ne peuvent pas quitter Phuket pendant sept jours, mais peuvent en revanche s’y déplacer librement entre l’hôtel, la plage et les attractions touristiques. Le gouvernement thaïlandais devrait s’en tenir à ce modèle malgré la fermeture des autres frontières.

Les alternatives: Maldives, Seychelles & Co.

Tui mise également sur Phuket, et d’autres voyages en Thaïlande ne sont pas du tout au programme pour le moment. Mais la porte-parole Milica Vujcic tente de rassurer les clients. «Un voyage en Thaïlande est toujours possible et ceux qui ont suffisamment de temps et de flexibilité peuvent se réjouir de leurs vacances».

Si le voyage tombe quand même à l’eau en raison de la pandémie, les organisateurs se montrent conciliants et proposent un voyage de remplacement. Les Seychelles, les Maldives, l’île Maurice ou la République dominicaine sont des destinations de remplacement envisageables.

La situation, avec des prescriptions en constante évolution, est un «défi», dit-on dans les agences, toutes un peu résignées… Markus Flick de Kuoni voit toutefois dans les régimes d’entrée en constante évolution une assurance-vie pour une branche qui était en déclin avant la pandémie: «Dans cette situation dynamique, nous pouvons convaincre nos clients de la valeur ajoutée d’une réservation auprès d’une agence de voyages».

(Adaptation par Daniella Gorbunova)

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la