Mercredi 28 février, le prince Harry a essuyé une défaite cuisante au tribunal dans le cadre du litige qui l'oppose au gouvernement britannique. Selon des médias concordants, il a perdu dans la procédure concernant la poursuite des mesures de sécurité gouvernementales lors de ses visites au pays.
Le fils cadet du roi Charles III, atteint d'un cancer, comptait sur cette protection, bien qu'il ait volontairement renoncé au statut de royal travailleur dans le cadre du «Megxit», soit la décision du prince et de sa femme Megan de «se retirer en tant que membres seniors» de la famille royale britannique.
Sur le prince Harry
Entre-temps, l'équipe du prince Harry a annoncé qu'elle ferait appel de cette décision. Le tabloïd britannique «Daily Mail» a entre-temps obtenu les documents judiciaires détaillés concernant le jugement de la Haute Cour de Londres. On y apprend notamment que Harry s'est montré très clair devant le juge et qu'il a même perdu son sang-froid pendant un court instant.
Il invoque la protection de ses enfants
Mais ce n'est pas tout: le prince Harry aurait ouvertement exigé la révélation de l'identité du fonctionnaire qui, au sein du ministère de l'Intérieur, est responsable d'avoir fait baisser le niveau de sa protection policière. «J'aimerais avoir le nom de cette personne!», aurait exigé Harry devant l'assemblée. Ses arguments concrets en faveur de la poursuite des mesures de sécurité en Grande-Bretagne sont désormais connus grâce à la publication des dossiers judiciaires.
Il a invoqué le fait que ses visites restaient peu sûres, surtout pour ses enfants, la princesse Lilibet et le prince Archie. Selon lui, rien n'a changé depuis son retrait du premier rang royal. Il reste «un prince du royaume» et occupe tout de même la cinquième place dans l'ordre de succession au trône.
Le tribunal a néanmoins défendu la décision du ministère de l'Intérieur. Tous les aspects ont été pris en compte et le retrait de la protection est donc légal. Il est raisonnable de limiter la protection policière aux personnes qui, en raison de leur rôle public, agissent dans l'intérêt de l'État. Or, ce n'est plus le cas du prince Harry.
(Spot on)