Lundi, la justice de Géorgie avait inculpé le milliardaire républicain en vertu d'une loi sur la délinquance en bande organisée. Elle l'accuse de s'être livré à «une entreprise criminelle» dans cet Etat-clé pour tenter d'inverser les résultats de l'élection, qu'il a perdue face à Joe Biden.
Il s'agit de la quatrième inculpation au pénal de l'ancien président, qui brigue de nouveau la Maison Blanche et reste le favori pour les primaires républicaines.
Fani Willis, la procureure du comté de Fulton en Géorgie, a demandé à la justice de fixer le 4 mars comme date de début du procès. Elle affirme avoir choisi cette date pour ne pas interférer avec les autres poursuites, fédérales ou à l'échelle des Etats, visant Donald Trump. C'est à un juge que reviendra au final le choix de la date.
Un premier procès en janvier
L'ex-président, qui dénonce une «chasse aux sorcières», est assailli par les affaires: il est inculpé de complot à l'encontre des institutions américaines en lien avec ses actes après la présidentielle de 2020, de gestion négligente de documents confidentiels et de falsification de documents comptables après l'achat du silence d'une actrice de films X.
Sur ses manœuvres présumées pour bouleverser l'issue du scrutin, le procureur spécial Jack Smith a proposé un procès dès janvier 2024, soit quelques jours avant le coup d'envoi des primaires républicaines.
Dans l'affaire des documents classifiés, Donald Trump est attendu au tribunal le 20 mai 2024, et pour les paiements à Stormy Daniels, le 25 mars. A quelques mois de l'élection présidentielle. Donald Trump parle de procédures et de procès «bidon» et réclame qu'ils se tiennent après le scrutin de 2024.
(ATS)