«Le faiseur d'eunuques»
Il castrait des hommes et vendait les enregistrements des interventions sur Internet

Pendant plusieurs années, cet homme aurait, avec huit autres complices, castré des hommes et diffusé des enregistrements de ces interventions sur Internet. Ce Norvégien doit maintenant répondre de ses actes.
Publié: 31.12.2023 à 22:09 heures
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Le Norvégien a avoué au tribunal avoir eu recours à des modifications corporelles extrêmes, dont la castration.
Photo: Facebook
Cédric Hengy

En Grande-Bretagne, neuf hommes doivent actuellement répondre devant la justice de crimes odieux. Ils sont accusés d'avoir pratiqué plusieurs castrations sur d'autres hommes, et d'avoir par la suite vendu les images de ces interventions sur Internet.

Le chef de cet atroce réseau de castration est le Norvégien Marius G.*. Celui qui se fait appeler «The Eunuch Maker», en français «Le faiseur d'eunuques» (ndlr: hommes castrés), est, lui aussi, passé sur le billard et s'est fait enlever, à sa demande, les testicules, son pénis et ses deux mamelons. L'homme se serait même fait congeler l'une de ses propres jambes afin qu'elle puisse ensuite être amputée.

215'000 francs grâce aux enregistrements

La diffusion des clichés des interventions de castration a permis au bourreau de se faire un joli butin. Selon des rapports norvégiens, il aurait gagné l'équivalent de 215'000 francs sur une période de six ans grâce à ses abonnés payants.

Récemment, l'homme de 46 ans et deux de ses complices ont dû comparaître devant un tribunal. Le Norvégien, qui est incarcéré depuis son arrestation dans une prison au sud de Londres, est intervenu à cet effet par vidéo. Il a avoué avoir subi des modifications corporelles extrêmes. En outre, le meneur du complot a avoué avoir créé et diffusé deux vidéos pédopornographiques entre janvier 2017 et janvier 2020.

Plusieurs complices sont passés aux aveux

Ses deux partenaires sont également passées aux aveux. Un Roumain de 28 ans a reconnu avoir participé à deux interventions. Un chirurgien britannique de 66 ans, aussi considéré comme le «bras droit» du cerveau norvégien, était assis à ses côtés sur le banc des accusés. Selon les médias britanniques, il aurait joué un rôle décisif dans plusieurs interventions.

Outre ces deux personnes, trois autres confrères, dont un ancien infirmier, ont avoué leurs actes. Leur jugement doit être prononcé le 12 janvier 2024. Deux hommes, dont le procès doit s'ouvrir le 4 mars, rejettent toute culpabilité.

Marius G. vit lui-même comme un soi-disant «Nullo». Ce terme est l'abréviation de «Genital Nullification» et décrit les personnes qui ressentent le besoin de vivre sans organes sexuels.

*Nom connu

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