Lors de la réouverture solennelle de la cathédrale Notre-Dame à Paris, Donald Trump a été accueilli comme s'il était déjà président des Etats-Unis. Emmanuel Macron a laissé Trump s'asseoir entre lui et son épouse Brigitte.
Jill Biden, l'épouse de l'actuel président américain qui représentait son mari à Paris, a dû se contenter du siège à côté de la femme du président français. Jill Biden et Donald Trump ont également échangé quelques mots amicaux. La fille de Jill Biden, Ashley, est restée silencieuse.
Si le protocole avait été strictement respecté, Jill Biden – en tant que Première dame des Etats-Unis en exercice – aurait dû prendre place entre les Macron. Mais le président français a profité de chaque occasion pour s'afficher avec Trump avant et après la cérémonie.
«Le protocole donnait des maux de tête»
La présence de Trump et de la famille du président américain sortant «a donné du fil à retordre aux planificateurs du protocole», a rapporté l'AFP.
Donald Trump, qui portait une cravate jaune atypique au lieu de sa cravate rouge habituelle, semblait être un invité bienvenu à Paris. Et pour préparer son retour prochain sur la scène mondiale, le président élu s'est également fait inviter par l'héritier du trône britannique, le prince William, pour un échange de 40 minutes dans la résidence de l'ambassadeur britannique à Paris.
Selon les médias, Trump a fait l'éloge du roi comme étant «l'un des bons» et, selon le palais de Kensington, il aurait également partagé de bons souvenirs de la défunte reine Elizabeth II.
Une première de son élection
Outre Emmanuel Macron, Donald Trump et l'épouse de Joe Biden, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement ont assisté à la cérémonie de réouverture qui a rassemblé quelque 3000 invités.
Donald Trump a évité toute déclaration controversée et a semblé être reçu comme un ami de l'Europe. Pour le milliardaire américain, cette visite à Paris était son premier voyage à l'étranger et sa première rencontre avec nombre de ses futurs homologues depuis son élection début novembre. Il veut notamment se démarquer de son prédécesseur Joe Biden en matière de politique ukrainienne.