«J'étais au bord des larmes»
Une maman priée de ne pas allaiter son bébé lors du décollage de son vol

Chelsea Williams s'est envolée pour l'Espagne avec son mari et ses deux enfants. Au moment du décollage, elle a voulu allaiter son bébé pour le calmer. Mais le personnel de la compagnie TUI lui a demandé de cesser.
Publié: 10.08.2023 à 22:14 heures
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Souriante avant le décollage, la famille déchantera plus tard. La maman, Chelsea Wiliams, se verra interdire d'allaiter son bébé.
Photo: Chelsea Williams
Roman Neumann

Le bébé de Chelsea Williams n'a que cinq semaines, mais il a déjà le droit à des vacances avec sa mère, son père et sa sœur âgée de deux ans. La petite famille de Manchester est donc montée à bord d'un avion TUI à destination d'Almería, en Espagne, pour profiter de quelques jours au soleil.

Avant le grand départ, la maman de 28 ans a pris toutes les précautions en se renseignant: quelle est la meilleure façon de rassurer les bébés à bord? La pression changeante dans la cabine, ressentie dans les oreilles, est très désagréable et les fait souvent pleurer. Il est donc bienvenu de les allaiter pendant ce temps. C'est précisément ce que Chelsea Williams a fait à bord de l'appareil, peu après le décollage. Mais le personnel de cabine lui a ordonné d'arrêter.

«Au bord des larmes»

Dans le «Washington Post», la maman affirme avoir été «au bord des larmes». Son bébé s'est alors mis à pleurer. «Notre autre enfant pleurait aussi, je transpirais, j'avais l'impression que tous les yeux étaient tournés vers nous», raconte-t-elle. Son bébé souffrait manifestement de l'altitude. Mais elle ne savait pas ce qu'elle devait faire pour le calmer et elle ne voulait pas faire de «scène».

Lorsque l'avion a atteint son altitude de croisière, elle a finalement pu l'allaiter, mais il a fallu près d'une heure pour que le nourrisson se calme. Après l'atterrissage, Thomas Williams, le père du bébé, a écrit un mail à TUI pour savoir s'il était permis d'allaiter au décollage et à l'atterrissage.

Une réponse «absolument choquante»

Réponse obtenue: «Bien qu'il n'y ait pas de restrictions officielles, nous ne le recommanderions pas, car cela pourrait mettre d'autres personnes mal à l'aise». Chelsea et Thomas Williams estiment que cette position est «absolument choquante». Ils ne sont visiblement pas les seuls: de nombreux utilisateurs leur donnent raison sur les réseaux sociaux. La page Facebook de TUI est inondée de commentaires furieux.

La compagnie a finalement fait marche arrière après le scandale. Un porte-parole informe le «Washington Post» que l'entreprise s'excuse pour le tort causé à Chelsea Williams et qu'elle mènera une enquête interne.

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