L'ex-commandant en chef de l'Ukraine parle de «Troisième Guerre mondiale»
Comme le rapporte le «Frankfurter Rundschau», des représentants de Kiev parlent pour la première fois du début d'une «Troisième Guerre mondiale». Cette déclaration émane de l'ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni et ancien commandant en chef ukrainien, Valeri Zaloujny.
Lors d'une manifestation organisée par le média «Ukrainska Pravda», il a déclaré: «Je pense nous pouvons dire avec certitude que la troisième guerre mondiale a commencé en 2024.» Il a justifié cela par le fait que l'Ukraine ne se bat pas seulement contre la Russie, mais aussi contre les soldats nord-coréens et les drones iraniens.
«L'Ukraine n'est plus uniquement confrontée à la Russie, a expliqué Valeri Zaloujny. Soyons honnêtes: nous sommes face à des soldats nord-coréens et des drones kamikazes, fabriqués en Iran, tuent ouvertement des civils en Ukraine.» Il a ajouté que des missiles nord-coréens et des obus d'artillerie chinois sont également utilisés en Ukraine.
La Russie aurait recruté des mercenaires yéménites pour combattre en Ukraine
Selon un rapport du «Financial Times», les forces armées russes auraient recruté des centaines de mercenaires yéménites pour combattre en Ukraine. Le recrutement aurait ainsi commencé dès le mois de juillet.
Un contrat dont le «Financial Times» a eu connaissance est daté du 3 juillet et aurait été signé par le directeur d'un centre de sélection de mercenaires dans la ville de Nijni Novgorod.
Une recrue yéménite qui a échangé des messages avec le «Financial Times» a expliqué qu'il faisait partie d'un groupe d'environ 200 Yéménites qui ont été enrôlés dans l'armée russe après leur arrivée à Moscou en septembre.
Alors que certains d'entre eux étaient des combattants expérimentés, beaucoup n'avaient aucune formation militaire. Les mercenaires auraient été incités à se rendre en Russie et à signer des contrats qu'ils ne pouvaient même pas lire, selon la recrue.
Enrôlés de force dans l'armée russe
Plusieurs recrues yéménites ont également déclaré au «Financial Times» qu'on leur avait promis des emplois bien rémunérés et même la citoyenneté russe. Mais lorsqu'ils sont arrivés avec l'aide d'une entreprise liée aux Houthi, ils ont été enrôlés de force dans l'armée russe et envoyés sur le front en Ukraine.
Les Houthi n'ont pas répondu à la demande du «Financial Times». Mohammed al Bukhaiti, un membre du bureau politique des Houthis, a toutefois déclaré début novembre au site d'information russe Meduza qu'ils étaient en «contact permanent» avec les dirigeants russes «pour développer ces relations dans tous les domaines, y compris économique, politique et militaire».
Contacts avec les Houthis pour des livraisons d'armes
L'envoyé spécial américain pour le Yémen, Tim Lenderking, a confirmé au «Financial Times» que la Russie cherchait activement à établir des contacts avec les Houthis et discutait de livraison d'armes.
«Nous savons que les Russes à Sanaa, la capitale, aident à approfondir ce dialogue, a-t-il déclaré. Le type d'armes dont il est question est très inquiétant et permettrait aux Houthis de mieux attaquer les navires en mer Rouge et peut-être au-delà.»
L'apparition des mercenaires yéménites en Ukraine montre comment le conflit attire de plus en plus de soldats de l'étranger face au nombre croissant de victimes et aux tentatives du Kremlin d'éviter une mobilisation totale.
Les efforts de recrutement au Yémen soulignent également comment la Russie, poussée par sa confrontation avec l'Occident, se rapproche de l'Iran et des groupes militants alliés au Moyen-Orient.
L'Ukraine repousse les attaques de drones russes
La Russie a de nouveau attaqué l'Ukraine pendant la nuit avec des essaims de drones de combat. L'armée de l'air ukrainienne a annoncé dans la matinée que 50 des 73 drones détectés avaient été abattus. Une vingtaine de drones auraient été mis hors d'état de nuire par des moyens électroniques.
Dans la capitale Kiev, l'alerte aérienne nocturne a duré plus de trois heures. Plus de dix drones qui menaçaient la ville ont été interceptés, a annoncé l'administration militaire de la ville sur Telegram.
Le ministère russe de la Défense à Moscou a quant à lui indiqué que plus de 30 drones ukrainiens avaient été interceptés pendant la nuit. Selon le gouverneur Alexeï Smirnov, 27 drones ukrainiens et deux missiles ont été abattus au-dessus de la seule région de Koursk. Aucune information sur les dégâts provoqués n'a été partagée.
Zelensky estime que la guerre pourrait prendre fin en 2025
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime qu’il existe des moyens de mettre fin à la guerre l’année prochaine. «Quand la guerre finira-t-elle? Si la Russie veut que la guerre prenne fin. Lorsque les Etats-Unis prennent une position plus forte. Si le Sud est du côté de l'Ukraine et du côté de la fin de la guerre», a déclaré Zelensky dans une interview avec des représentants des médias étrangers à Kiev lors de la troisième Conférence internationale sur la sécurité alimentaire.
Poutine veut diviser l'Ukraine en trois parties
Les renseignements ukrainiens ont révélé des plans selon lesquels Vladimir Poutine souhaiterait diviser l'Ukraine en trois parties s'il gagnait la guerre. Le document, censé provenir du ministère russe de la Défense, déclare que l'est du pays, avec notamment Donetsk, Luhansk, Zaporizhia, Kherson et la Crimée, constitue un territoire russe.
La capitale Kiev, avec Soumy et Odessa, doit devenir une « unité d’État pro-russe » et être également sous contrôle russe. La Russie veut laisser le reste de la partie occidentale du pays « contestée ». Des parties de la zone pourraient être cédées à la Pologne, à la Roumanie ou à la Hongrie. Comme le rapporte Reuters, Poutine envisage de discuter de ces projets avec Donald Trump une fois qu’il aura prêté serment en tant que président des États-Unis.
Les soldats nord-coréens vont «bientôt» combattre en Ukraine selon le Pentagone
Les Etats-Unis anticipent que les milliers de soldats nord-coréens stationnés en Russie vont «bientôt» combattre les forces ukrainiennes, a dit le chef du Pentagone Lloyd Austin samedi.
«Sur la base de ce à quoi (les soldats nord-coréens) ont été formés, la manière avec laquelle ils ont été intégrés aux formations russes, je m'attends pleinement à les voir engagés au combat bientôt», a déclaré le secrétaire américain à la Défense à des journalistes depuis les îles Fidji, où il effectue une visite.
Source: ATS
Zelensky accuse Poutine de crimes de guerre, après l'attaque de missile à Dnipro
Le président ukrainien Zelensky a accusé le chef du Kremlin Poutine de crimes de guerre, à la suite au bombardement de la ville de Dnipro avec un nouveau missile hypersonique. «Si quelqu’un bombarde d’autres pays non seulement pour les terroriser, mais aussi pour tester de nouveaux missiles pour terroriser davantage, alors il s’agit sans aucun doute d’un crime de guerre», a soutenu Zelensky dans son discours vidéo, publié vendredi soir. Poutine avait précédemment décrit l’utilisation du missile à moyenne portée comme un test réussi en temps de guerre.
Le comportement de la Russie est également un affront à la Chine et aux pays du Sud qui appellent à la modération, a déploré Zelensky. Une fois de plus, il a appelé à une réaction vive de la communauté internationale.
Zelensky a également fait appel à ses propres compatriotes et diplomates étrangers travaillant à Kiev. L'Ukraine travaille au renforcement de sa défense aérienne. Néanmoins, toute alarme aérienne doit être prise au sérieux et une couverture doit être recherchée en cas de danger. Dans le même temps, le danger potentiel d’une attaque de missile russe ne doit pas être utilisé comme prétexte pour quitter le pays, a déclaré Zelensky, compte tenu de la fermeture partielle des ambassades dans le pays.
L'Ukraine demande de nouveaux systèmes pour se protéger des missiles de Poutine
L'Ukraine demande à ses alliés occidentaux des systèmes de défense antiaérienne de dernière génération pour se protéger après la frappe d'un missile balistique hypersonique, que Vladimir Poutine a ordonné vendredi de produire en série, promettant de nouveaux tirs contre les ennemis de Moscou.
La Russie a dit avoir frappé jeudi la ville de Dnipro, en Ukraine, avec ce nouveau missile Orechnik de portée intermédiaire (jusqu'à 5'500 km), un engin lourd à vocation stratégique mais sans sa charge nucléaire et dont le tir depuis la région d'Astrakhan (sud-ouest de la Russie) – une première dans cette guerre – a jeté un froid en Europe.
«Le ministre ukrainien de la Défense a d'ores et déjà des échanges avec nos partenaires pour de nouveaux systèmes de défense antiaérienne – précisément le genre de systèmes qui peuvent protéger des vies face à de nouveaux risques», a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo à ses concitoyens publié vendredi soir sur les réseaux sociaux.
L'Ukraine est notamment équipée de systèmes américains Patriot – avec lesquels elle affirme avoir déjà intercepté plusieurs missiles hypersoniques Kinjal vantés comme «invincibles» par le Kremlin – et de leur équivalent franco-italien Samp/T, mais en trop faible nombre pour protéger toutes ses villes.
Source AFP
Poutine ordonne de produire en série le missile Orechnik
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné vendredi de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, utilisé la veille pour frapper l'Ukraine.
«Nous poursuivrons ces essais, notamment dans des situations de combat, en fonction de la situation et de la nature des menaces visant la sécurité de la Russie», a-t-il déclaré lors d'une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision.
Source AFP
La Russie n'a qu'un «nombre limité» du missile utilisé jeudi contre l'Ukraine
La Russie n'a qu'un «nombre limité» de missiles balistiques hypersoniques Orechnik, la nouvelle arme utilisée jeudi lors d'un tir sur l'Ukraine, a affirmé vendredi une source au sein de l'état-major ukrainien.
«Il y a un nombre très limité de ces missiles, quelques unités», a déclaré cette source militaire aux journalistes.
Source: AFP