Selon une estimation de la police, au moins 25'000 personnes ont participé à cette marche de trois kilomètres reliant la gare de Bruxelles-Nord au parc du Cinquantenaire. Les organisateurs ont revendiqué quelque 70'000 participants.
«Il est temps d'avoir un changement systémique avec une action radicale. Il s'agit de la survie de l'humanité», a déclaré à la chaîne de télévision VRT la militante pour le climat Anuna De Wever.
Près de 80 groupes militants, réunis sous la bannière «Coalition climat», avaient appelé à la manifestation, à laquelle participaient également des personnalités politiques belges.
«Le climat est une question socio-économique. Nous devons maintenant le défendre car ce n'est pas à ma génération de payer la facture», a déclaré Conor Rousseau, 28 ans, chef du parti Vooruit, l'ancien parti socialiste en Flandre.
La manifestation avait une importance particulière après les inondations meurtrières qui ont frappé la Belgique en juillet.
«Les politiciens meurent de vieillesse, Rosa est morte du changement climatique», pouvait-on lire sur une banderole, en référence à une adolescente de 15 ans emportée par une rivière en juillet.
Cette marche a lieu à quelques semaines de l'ouverture à Glasgow de la COP26, conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui doit aborder avec les différents gouvernements le maintien de l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, comme prévu dans l'accord de Paris sur le climat de 2015.
(ATS)