«La police a arrêté sans distinction porte-paroles, média-activistes, observateurs légaux et personnes portant simplement le symbole de l'extinction», a indiqué Extinction Rebellion dans un communiqué. «La forte répression montre que la rébellion dérange fortement».
Dans l'après-midi, plusieurs militants se sont relayés pour s'asseoir deux par deux sur un carrefour près de la Bahnhostrasse. D'autres activistes se sont allongés devant la mairie de Zurich «pour rendre visible la menace de mort que représente l'effondrement imminent du climat et de la biodiversité», a indiqué Extinction Rebellion.
Présente en nombre, la police a réussi à empêcher de nouvelles actions des activistes, a indiqué la police municipale zurichoise. Au total, 27 personnes ont été arrêtées vendredi, a-t-elle précisé.
Plus 200 activistes ont été arrêtées cette semaine lors des actions menées par le mouvement à Zurich, selon Extinction Rebellion. Mais «il est impossible de réprimer un mouvement de désobéissance civile non-violent».
Extinction Rebellion annonce «une pause» dans les actions. «Elle permettra au mouvement de planifier le retour, de former davantage de personnes, de mobiliser davantage et de revenir plus forts dans quelques semaines, plus déterminés, plus créatifs et plus perturbateurs».
Lundi et mardi, les activistes ont bloqué des rues au centre de Zurich. Mercredi, la police les a encerclés dans la gare centrale afin de les empêcher de procéder à de nouveaux blocages. Jeudi, quatre militantes se sont assises sur la chaussée près de la Bahnhofstrasse. Elles ont rapidement été évacuées par la police.
Extection Rebellion a mené ces actions pour pousser le Conseil fédéral à déclarer l'état d'urgence climatique. Le mouvement demande aussi la convocation d'assemblées citoyennes sur la justice climatique «pour élaborer les mesures nécessaires et arrêter la catastrophe climatique et écologique».
(ATS)