Quatre femmes ont brièvement bloqué une rue à Zurich jeudi. Membres du mouvement Extinction Rebellion, elles se sont assises au milieu de la chaussée au carrefour entre l'Uraniastrasse et la Bahnofstrasse.
Trois des quatre femmes portaient des pancartes où on pouvait lire «Arrêtée parce que je m'inquiète» en français, en allemand et en italien.
La police était présente avant l'action entre la gare principale et le carrefour. Elle a procédé à des contrôles de personnes, comme l'a constaté sur place un journaliste de l'agence Keystone-ATS.
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A court de matériel
Jeudi matin, les activistes d'Extinction Rebellion ont annoncé qu'ils étaient à court de matériel pour leurs actions. La police zurichoise a confisqué la plupart de leurs banderoles et échafaudages de bois utilisés lors des blocages de rues lundi et mardi.
C'est pourquoi il n'y a eu qu'un mini blocage jeudi, les militants étant occupés à produire de nouvelles banderoles.
Venus de Suisse romande
Les activistes, venus pour la plupart de Suisse romande, ont bloqué des rues du centre de Zurich lundi et mardi. Mercredi, la police a encerclé les militants dans la gare centrale afin de les empêcher de procéder à un nouveau blocage de rues.
Jeudi soir, les 55 activistes arrêtés lundi et mardi avaient tous été libérés, a indiqué le service d'information du Ministère public. Ils sont soupçonnés de contrainte dans le cadre de leurs actions de lundi et mardi. Des enquêtes sont en cours pour déterminer s'ils ont commis d'autres infractions. La présomption d'innocence prévaut.
(ATS)