Le chanteur Lomepal avait déjà fait l'objet de deux plaintes pour viol, déposées en 2020 et en 2023. Mais une troisième est venue s'ajouter à cette déjà trop longue liste ce mardi 21 mai. En effet, le média d'investigation Mediapart a révélé qu'une jeune femme de 33 ans a témoigné contre l'artiste pour des faits remontant à début janvier 2017.
«On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non»
La plaignante raconte que le soir des faits, alors qu'elle dormait chez la mère du chanteur, elle se serait «réveillée en sursaut» alors que Lomepal – de son vrai nom Antoine Valentinelli – «essayait de la sodomiser». La jeune femme indique avoir tenté de le rejeter, lui adressant des «non», «arrête», «stop», auxquels il restait sourd. La plaignante s'est rappelée être incapable de crier, de peur de réveiller la mère de l'artiste. Excédée, la trentenaire lui aurait balancé un «C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non?» Ce à quoi Lomepal aurait répondu: «On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non».
Contacté par Mediapart, le chanteur a nié tout rapport forcé. «Je n’aurais jamais ne serait-ce qu’imaginé faire cela à quelqu’un d’endormi», a-t-il avancé. Il ajoute avoir d’ailleurs parlé de ce rapport le lendemain avec un ami, ce que ce dernier confirme.
Un second témoignage pour violences
Toujours dans son enquête, Mediapart recueille le témoignage d'une deuxième femme, qui a porté plainte en 2020, également pour de faits datant de 2017, à New York. Elle raconte un rapport violent, durant lequel le chanteur lui aurait «tiré les cheveux» et l'aurait «étranglée», bien qu'elle lui aurait demandé d'arrêter.
À nouveau, Lomepal nie toute violence et clame que la jeune femme n'aurait jamais dit «non ou stop». «Que nous n’ayons pas été en osmose, que ce moment n’ait pas été particulièrement tendre, je peux l’entendre. Mais ce qui est décrit là est faux.» «Je sais très bien que je n’ai pas commis de viol» affirme encore l'artiste.