Il avait violé des adolescentes
Un homme condamné à la castration chimique préfère l'ablation des testicules

Un Américain de 54 ans a violé à plusieurs reprises une adolescente de 14 ans, qu'il a mise enceinte. Un crime pour lequel il écope de 50 ans de prison et d'une possible castration chimique. Mais le condamné aurait, lui, demandé à se faire retirer les testicules.
Publié: 28.04.2024 à 22:11 heures
Condamné à la prison pour plusieurs viols, Greg S. a demandé à se faire retirer les testicules.
Photo: Sheriff

Greg S.* a plaidé coupable dans quatre affaires de viol au second degré. Dans l'une d'elles, il avait agressé à plusieurs reprises une jeune fille de 14 ans, qui est ensuite tombée enceinte.

Un test ADN a confirmé qu'il était le père de l'enfant: «Tellement de cas de ce genre ne sont pas signalés par peur. La force dont cette jeune femme a dû avoir besoin pour dire la vérité face aux menaces et à l'adversité est vraiment incroyable», a déclaré le procureur de district Scott M. Perrilloux, cité dans un communiqué de presse.

Greg S. a été condamné à 50 ans de prison et est derrière les barreaux depuis 2022. L'État américain de Louisiane a décidé d'appliquer une loi controversée qui permet, dans les cas de violences sexuelles graves, de condamner les auteurs à la castration chimique. Cette mesure a déjà été appliquée dans certains cas.

Il demande à se faire retirer les testicules

Mais Greg S. a opté pour la castration physique, à savoir: l'ablation chirurgicale des testicules. Selon le procureur, c'est le premier condamné à avoir opté pour cette solution. Il est toutefois peu probable que sa demande soit acceptée. Selon la loi, la castration doit être effectuée une semaine avant la sortie de prison. Or, Greg S. serait alors âgé de plus de 100 ans.

Et l'adjoint du procureur d'ajouter: «Les crimes sexuels sur les jeunes sont les crimes les plus vicieux auquel nous ayons affaire. J'ai l'intention d'utiliser tous les moyens que la législation met à notre disposition, y compris la castration physique, pour obtenir justice pour les enfants de notre communauté.»

*Nom connu de la rédaction

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