Les employés de Twitter ont du plomb dans l'aile. Les licenciements massifs et les nouvelles rumeurs quotidiennes sur la direction que souhaite donner Elon Musk au réseau social tiennent tous les collaborateurs en haleine.
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Il faut dire que le nouveau patron et milliardaire de 51 ans ne cesse de jeter de l'huile sur le feu. Selon des initiés, il aurait envoyé la semaine dernière un e-mail dans lequel il exigeait un engagement total de tous ses services dans la nouvelle stratégie, sans quoi il n'hésiterait pas à couper des têtes.
Grande pression sur les employés
Dans cet e-mail, Elon Musk demandait aux collaborateurs de s'engager à 100% et de fournir un «effort acharné». A la fin du texte figurait un lien sur lequel on pouvait lire ceci: «Si tu te rallies complètement au nouveau Twitter, alors clique ici.» Celui ou celle qui n'avait pas cliqué sur le lien jeudi soir dernier s'est ainsi vu licencié avec un préavis de trois mois.
Dans sa missive, Elon Musk expliquait aussi ce que signifie selon lui un «engagement dur». Les collaborateurs doivent s'attendre à des journées de travail longues et intenses. Mais ce n'est pas tout. Le patron de Twitter a encore augmenté la pression en déclarant que seules des «performances exceptionnelles» seraient considérées comme satisfaisantes.
Le milliardaire a été plus concret il y a quelques jours lors d'un discours devant son personnel: les employés doivent se préparer à des semaines de 80 heures, a-t-il affirmé.
Fin du travail à domicile
Il y a quelque temps déjà, Elon Musk avait menacé de supprimer la possibilité de télétravailler. C'est désormais chose faite. Celui ou celle qui se consacre entièrement à la nouvelle stratégie renonce en même temps à la possibilité de travailler depuis chez lui.
Le patron du réseau social considère le travail à domicile comme une épine dans le pied. Il a déjà supprimé cette option dans ses autres entreprises comme SpaceX et Tesla. Chaque collaborateur doit passer au moins 40 heures par semaine sur son lieu de travail.
Depuis l'arrivée d'Elon Musk à la tête de Twitter, plus de la moitié des 7000 employés ont perdu leur emploi. La purge semble se poursuivre puisque cette gestion rigoureuse incite de plus en plus de personnes à démissionner.
