Fusion forcée de Credit Suisse avec UBS
Le fonds d'état qatari envisage une plainte contre la Suisse

Le fonds d'état du Qatar (QIA) fait examiner par des avocats si et dans quelle mesure il pourrait engager des poursuites contre la Suisse. Doha aurait perdu 330 millions de dollars lors de la fusion forcée de Credit Suisse avec UBS.
Publié: 17.05.2023 à 21:39 heures
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Dernière mise à jour: 18.05.2023 à 12:50 heures
Les déboires de Credit Suisse font aussi du bruit loin de nos frontières, à Doha, la capitale du Qatar.
Photo: AFP

Les déboires de Credit Suisse continuent de faire du bruit. Mais loin de nos frontières, à Doha, la capitale du Qatar.

A l'heure où nous écrivons ce papier, le fonds d'état du Qatar (QIA) fait examiner par des avocats si et dans quelle mesure il pourrait engager des poursuites contre la Suisse. Et ce, en raison des pertes subies lors de la fusion forcée de Credit Suisse avec UBS, a rapporté Reuters mercredi soir, se basant sur des «sources bien informées».

Actionnaire depuis 2008 de Credit Suisse, les titres détenus par le Qatar ont perdu 95% de leur valeur en quatorze ans.

Pourtant, le fonds d'investissement étatique du Qatar avait régulièrement augmenté son investissement, faisant sa participation passer de 5,5% à 7% sur Credit Suisse.

330 millions de dollars qui volent en éclat

De fait de son importante participation, Qatar Investment Authority (QIA) est le deuxième plus gros actionnaire de la banque aux deux voiles.

Selon les calculs de l'agence Reuters, le fonds qatari estime que la vente de Credit Suisse à UBS à une part infime de sa valeur de marché lui a causé une perte d'environ 330 millions de dollars. Pour le moment, le mandat à un cabinet d'avocats est en phase d'évaluation et il n'est pas question d'une plainte actuellement.

(ATS)

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