«Compte tenu des enjeux, il est logique que l'on aborde la question avec la plus grande prudence», a souligné la présidence française en marge du sommet du G20 à Bali en Indonésie, en rappelant que «les risques d'escalade sont importants».
«Il y a dans la région beaucoup de matériels, beaucoup de concentrations d'armements. Beaucoup de pays disposent du même type d'armement et, donc, identifier le type de missile, ce n'est pas forcément identifier l'acteur qui l'a mis en œuvre», a relevé un conseiller du président Emmanuel Macron.
«On ne peut pas se tromper»
«Il faut regarder les faits de manière très précise, regarder les informations, les cartes du ciel, voir les relevés satellites. C'est une affaire sur laquelle on ne peut pas se tromper», a poursuivi un autre conseiller présidentiel. «S'il s'agissait d'un missile ukrainien [...] ce ne serait, par nature, pas la même chose politiquement (ndrl: qu'un tir russe), parce que l'on n'imagine pas que l'Ukraine tirerait intentionnellement vers la Pologne», a-t-il ajouté.
Le président américain Joe Biden a jugé «improbable» que le missile ait été lancé depuis la Russie. La Pologne, membre de l'OTAN, a évoqué de son côté un missile «de fabrication russe» et Kiev a mis en cause Moscou.
(ATS)