Huit personnes interpellées
Retraites: un petit-neveu de Brigitte Macron agressé en France

Huit personnes ont été interpellées lundi soir en France pour une agression contre un petit-neveu de la Première dame, Brigitte Macron, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, selon une source policière et le père de la victime.
Publié: 16.05.2023 à 15:23 heures
Un petit-neveu de Brigitte Macron a été agressé par des manifestants. Huit personnes ont été interpellées lundi soir. (archives)
Photo: AFP

Un petit-neveu de la Première dame française, Brigitte Macron, a été agressé à Amiens par un groupe d'individus en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, selon une source policière et son père.

Les personnes interpellées lundi soir étaient toujours en garde à vue mardi, a précisé la source. D'après Jean-Alexandre Trogneux, père de la victime, il s'agit de six hommes et de deux femmes.

Selon lui, son fils, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une «casserolade» (casseroles frappées en signe de protestation contre le passage en force par le gouvernement de la réforme des retraites).

Frappé à la tête, aux bras et aux jambes

L'incident s'est produit dans le centre-ville d'Amiens, dans le nord de la France, à l'issue d'une interview du président, Emmanuel Macron, au journal télévisé lundi soir.

Les agresseurs l'ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, en injuriant «le président, son épouse et notre famille», avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a décrit son père à l'AFP.

Jean-Baptiste Trogneux, patron de la chocolaterie du même nom, était mardi matin «en observation dans l'attente d'un scanner», a précisé son père. Avec cette agression, «on a dépassé les bornes, je suis effaré», a commenté celui-ci.

Il a déploré qu'en dépit de l'absence «de tout lien financier» entre la chocolaterie Trogneux et le couple présidentiel, les établissements de cette marque soient régulièrement visés en marge de manifestations depuis l'arrivée au pouvoir du chef de l'État.

Le Parquet d'Amiens n'avait pas répondu aux sollicitations de l'AFP mardi après-midi.

(AFP)

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