L'IA s'invite dans la campagne électorale américaine. Kamala Harris et Elon Musk, ennemis jurés, l'ont utilisé pour décrédibiliser l'autre camp. Des échanges tendus à coup d'accusation de dictature.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a accusé samedi Donald Trump, son rival à la présidentielle de novembre, d'avoir «manqué de respect au sol sacré» du cimetière militaire national d'Arlington. Cette visite lundi dernier a suscité de nombreuses critiques.

Donald Trump a partagé sur son réseau social Truth une publication d'un autre utilisateur sous-entendant que la carrière de Kamala Harris avait rendue possible par l'octroi de faveurs sexuelles. Une outrance de plus qui revêt toutefois un caractère inédit.

Donald Trump a déclaré sur son réseau Truth Social qu'il était «parvenu à un accord» pour la tenue d'un débat télévisé le 10 septembre face à Kamala Harris. L'équipe de la candidate démocrate n'a cependant pas confirmé la participation de cette dernière.

Les conventions du parti sont terminées, la vraie campagne électorale commence. Et Kamala Harris ne devra pas se laisser aveugler par l'euphorie de ses partisans si elle veut gagner contre Donald Trump. Car quatre pièges la guettent sur le chemin de la Maison Blanche.

Pour la première fois, une Américaine vivant en Suisse participe à une convention du parti démocrate. Liz Voss vit à Bâle et enregistre les citoyens américains pour les élections présidentielles. Elle nous raconte comment elle s'est politisée. Rencontre à Chicago.

Les démocrates ont retrouvé de l'espoir avec Kamala Harris, qui a été officiellement nommée candidate à la présidentielle ce jeudi lors de la convention de Chicago. Voici les moments phares de cet événement clé.

Si Kamala Harris semble avoir le vent en poupe face à son concurrent républicain Donald Trump, le retrait de la course à la présidence du candidat indépendant Robert Kennedy pourrait lui coûter des voix. Analyse des sondages.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a accepté jeudi à Chicago l'investiture des démocrates pour la présidentielle américaine de novembre. Elle a promis d'«unir» les Américains autour de leurs «plus grandes ambitions».

Tim Walz a officiellement accepté jeudi l'investiture démocrate pour être le prochain vice-président des Etats-Unis en cas de victoire de Kamala Harris à la présidentielle. «C'est l'honneur de ma vie d'accepter», a-t-il lancé aux délégués réunis à Chicago.