Le texte, présenté à la signature du public le 7 janvier, propose de créer une copaternité, qui donnerait automatiquement à l'enfant et au «copère» un certain nombre de droits et d'obligations juridiques, notamment en termes d'autorité parentale et d'héritage.
Avec plus de 73'000 signatures lundi en début d'après-midi, la pétition a rassemblé un nombre extraordinaire de soutiens en un temps record.
«Actuellement, la parentalité peut être partagée entre un homme et une femme ou deux femmes, mais pas entre deux hommes. Clairement, il y a un manque de justice», a expliqué à l'AFP Søren Kristensen Juliussen, à l'origine de la pétition.
Avec son mari, ils ont accueilli fin novembre Charlie, née par mère porteuse.
Son mari étant le père biologique de l'enfant, M. Juliussen n'a aucun droit parental, ce qui ne lui permet pas de l'amener chez le médecin ou l'inscrire à la crèche.
Il entend l'adopter, passé un délai de deux ans et demi, comme le permet actuellement la loi danoise.
«J'ai confiance en un changement. Au Danemark, on aime bien être pionniers en ce qui concerne les droits des homosexuels», a ajouté le quadragénaire, qui est actuellement en congé parental en tant que «parent social».
En 1989, le Danemark a été le premier pays au monde à autoriser l'union civile entre deux personnes du même sexe.
La Constitution danoise prévoit qu'un texte peut être étudié au Parlement s'il a obtenu la signature de plus de 50'000 personnes.
(ATS)