Le ministère italien de l'Intérieur a donné son autorisation au bateau affrété par Médecins sans frontières (MSF), a annoncé sur Twitter ce dernier, qui comptait 558 migrants rescapés à son bord. Mercredi matin, les migrants ont été testés au Covid-19, tandis que trois personnes ont été transférées à l'hôpital, selon AGI.
Parti le 15 décembre, le Geo Barents a réalisé huit sauvetages, selon MSF. Parmi les migrants secourus se trouvaient une femme enceinte de huit mois, plusieurs mineurs non accompagnés ainsi que des «personnes ayant subi des violences sexuelles et des sévices terrifiants», a expliqué l'ONG sur Twitter.
Après les procédures sanitaires et administratives, les migrants seront placés en quarantaine.
Un autre navire, le Sea-Watch 3, affrété par l'ONG allemande Sea-Watch, attend toujours une autorisation pour accoster à son tour. Il compte pour l'heure 440 migrants à son bord, quatre personnes en ont été évacuées mardi.
Le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) de l'ONU estime que plus de 114'500 migrants ont réussi à rejoindre l'Europe depuis le début de l'année. Ils se concentrent en Italie, en Grèce, en Espagne, à Chypre et à Malte.
Le nombre des arrivées par la mer est supérieur à 2020, année pendant laquelle 95'031 arrivées ont été enregistrées. Il reste cependant très éloigné de la pointe de plus d'un million de personnes observée en 2015.
Le HCR estime par ailleurs que 1839 personnes ont perdu la vie ou ont disparu en tentant la traversée cette année. Mercredi, lors de son audience générale hebdomadaire au Vatican, le Pape François a qualifié la crise migratoire de «scandale social de l'humanité».
(ATS)