Comment est-il monté à bord?
Un serpent paralyse le réseau ferroviaire japonais pendant 17 minutes

Le réseau ferroviaire japonais a été perturbé mardi par un voyageur bien embêtant: un serpent. Les autorités se demandent comment l'animal s'est retrouvé à bord, alors que le règlement interdit les animaux dans ses trains. Bilan de l'intrusion: 17 minutes de retard.
Publié: 17.04.2024 à 15:36 heures
«C'est difficile d'imaginer un serpent sauvage monter (seul) dans le train lors d'un arrêt», a expliqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie ferroviaire JR Central. (Image symbolique)

La ponctualité des transports ferroviaires japonais est légendaire et il a fallu un voyageur un peu particulier pour enrayer mardi soir la bonne marche d'un train à grande vitesse, les fameux shinkansen: un serpent.

Le reptile de 40 cm de long, dont on ignore s'il était venimeux, a été aperçu dans le train reliant Nagoya (centre) à Tokyo, forçant un passager à donner l'alerte. La raison de sa présence à bord était inconnue.

Comment est-il monté à bord?

«C'est difficile d'imaginer un serpent sauvage monter (seul) dans le train lors d'un arrêt, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie ferroviaire JR Central, qui exploite la ligne de shinkansen très fréquentée reliant Tokyo à Osaka (ouest) via Nagoya.

«Nous avons un règlement qui interdit d'amener des serpents dans le shinkansen. Mais nous ne vérifions pas les bagages des passagers.» Conséquence de la découverte de ce passager clandestin, qui n'a provoqué ni panique, ni blessé, le train eu un retard à l'arrivée de... 17 minutes.

Un retard de 1,1 minute en moyenne

Inauguré en 1964 et considérablement étoffé par la suite, le réseau shinkansen n'a jamais connu d'accident ayant entraîné la mort ou des blessures de passagers à bord, selon Japan Railways, le groupement qui rassemble les principales compagnies ferroviaires privées du pays.

Les trains à grande vitesse de JR Central font des pointes à 285 km/h, et avaient un retard moyen de 1,1 minute sur l'ensemble de l'exercice annuel 2022/23 (incluant des retards causés par des catastrophes naturelles, fréquentes au Japon).

(AFP)

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