Mais «ce n'est pas un film et la machine destructrice est réelle», a-t-il affirmé au début du sommet de plus de 130 dirigeants, dont le président de la Confédération Guy Parmelin, à la COP26. Avec une augmentation de 4° d'ici la fin du siècle, des villes comme Shanghaï n'existeront plus, a-t-il asséné.
Il est possible de renoncer aux voitures à essence, de décarboner l'économie et de lutter contre la déforestation, les technologies existent. «La question est si nous en avons la volonté ou non», insiste Boris Johnson. «Plus nous échouerons à oeuvrer, pire sera la situation», a-t-il ajouté.
La prochaine génération «ne nous pardonnera pas» et «nous jugera à raison avec ressentiment», si la COP de Glasgow ne réussit pas. Elle ne suffira pas à elle seule, mais elle doit lancer «le début» des efforts pour arrêter le réchauffement climatique, a encore ajouté le Premier ministre.
Boris Johnson s'était montré pessimiste récemment. «Ce sera difficile, mais nous pouvons le faire», a-t-il toutefois affirmé lundi devant les dirigeants.
(ATS)