«Hier, j'ai eu une nouvelle adhérence», a rapporté sur Twitter et Instagram l'ex-dirigeant d'extrême droite, qui a subi une succession d'alertes abdominales depuis l'attentat à l'arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, en pleine campagne électorale pour la présidentielle.
Poignardé à l'intestin par un individu apparemment déséquilibré lors d'un bain de foule, il avait échappé de peu à la mort et les séquelles de cette agression avaient émaillé son mandat. Tweetant lundi une photo depuis son lit d'hôpital à Orlando, il a remercié ses partisans pour leurs «prières et leurs souhaits de prompt rétablissement».
Condamnation du bout des lèvres
La nouvelle de l'hospitalisation de Jair Bolsonaro, confirmée quelques heures plus tôt lundi par son épouse Michelle, est tombée au lendemain de l'assaut, par des milliers de ses partisans, du Palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême du Brésil, en protestation contre sa défaite à l'élection présidentielle de 2022 face au candidat de gauche Lula.
Six heures après les assauts, Bolsonaro avait finalement condamné du bout des lèvres «les déprédations et invasions de bâtiments publics», tout en niant toute responsabilité alors que Lula l'avait accusé d'avoir encouragé les «fascistes».
Jair Bolsonaro avait quitté le Brésil pour la Floride deux jours avant l'investiture de Lula le 1er janvier, se refusant à remettre l'écharpe présidentielle à celui dont il n'a jamais digéré la victoire acquise sur le fil.
(ATS)