Une source proche du Hezbollah a indiqué qu'un chef militaire du mouvement islamiste avait été visé mardi soir par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, après un tir meurtrier imputé au Hezbollah, auquel Israël avait promis de riposter.
Deux personnes ont été tuées dans cette frappe sur le bastion du Hezbollah pro-iranien, selon la même source, qui n'a pas pu préciser si le responsable visé figurait parmi les victimes.
«Le commandant visé joue un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban», a déclaré à l'AFP cette même source, qui a requis l'anonymat. L'armée israélienne a annoncé de son côté que sa frappe visait un commandant responsable de la mort de 12 jeunes, âgés de 10 à 16 ans, lors d'une attaque à la roquette samedi sur le plateau du Golan annexé par Israël.
L'Agence nationale de presse libanaise (Ani, officielle) a annoncé qu'un raid ennemi avait ciblé «le Conseil de la Choura du Hezbollah», équivalent du bureau politique du puissant groupe libanais, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. Un photographe de l'AFP sur place a vu que le dernier étage d'un immeuble de huit étages avait été touché et que des ambulances étaient arrivées sur les lieux de la frappe.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait assuré lundi que son pays apporterait une «réponse sévère» à l'attaque sur le Golan.