Après Jésus
Trump se compare à un «Mandela des temps modernes»

Le candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre Donald Trump, cerné par les ennuis judiciaires, s'est comparé samedi à un «Mandela des temps modernes». Ses propos ont provoqué de vives critiques du camp Biden.
Publié: 07.04.2024 à 06:53 heures
Inculpé dans quatre affaires pénales, Donald Trump risque la prison.en cas de condamnation (archives).
Photo: Paul Sancya

L'ancien président est inculpé dans quatre affaires pénales, qui lui font toutes risquer la prison. Il est entre autres accusé d'avoir orchestré des paiements douteux à une star de films pornographiques, une affaire qui sera jugée à partir du 15 avril.

Donald Trump s'en prend régulièrement au juge qui présidera ce procès via des publications incendiaires sur les réseaux sociaux. Le magistrat lui a, en retour, imposé des restrictions de parole.

Samedi, le milliardaire républicain a évoqué ces interdictions de parole dans une très longue publication sur son réseau Truth Social, accusant le juge de «violer la loi et la constitution, en même temps».

«Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente, je deviendrai volontiers un Nelson Mandela des temps modernes. Cela serait un grand honneur», a-t-il affirmé en évoquant celui qui a mis fin au régime de l'apartheid en Afrique du Sud dans les années 1990 après avoir été prisonnier pendant 27 ans.

«Imaginez être si égocentrique...»

Quelques jours plus tôt, Donald Trump avait déjà republié un faux croquis d'audience où on le voit assis juste à côté de Jésus-Christ.

Autant de messages tournés en dérision par l'équipe du président sortant démocrate Joe Biden, qui affrontera Donald Trump à l'élection de novembre.

«Imaginez être si égocentrique que vous vous comparez à Jésus-Christ et à Nelson Mandela en l'espace d'un peu plus d'une semaine», a raillé une porte-parole dans un communiqué.

Dans des affaires distinctes, Donald Trump est aussi accusé d'avoir tenté d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020 et d'une gestion négligente de secrets d'Etat.

(ATS)

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