«Nous avons décidé de suivre l'avis de la commission des experts», a annoncé la ministre Karoline Edtstadler devant la presse à Vienne. «Nous ne voyons pas en ce moment la nécessité de mettre en place l'obligation vaccinale au vu du variant actuel», qui provoque des symptômes moins sévères que le variant Delta, auparavant dominant.
«Il y a actuellement beaucoup d'arguments pour dire que cette atteinte aux droits fondamentaux n'est pas justifiée», a ajouté Karoline Edtstadler, chargée de la Constitution.
A lire aussi
Mesure inédite dans l'UE
La loi était entrée en vigueur le 5 février, une mesure inédite dans l'Union européenne et qui avait suscité une forte opposition d'une partie de la population de 8,9 millions d'habitants.
L'ensemble des résidents de plus de 18 ans dans ce pays de 8,9 millions d'habitants étaient concernés, à l'exception des femmes enceintes, de ceux qui ont contracté le virus il y a moins de 180 jours et enfin de ceux qui peuvent se faire exempter pour raisons médicales. Les contrôles devaient débuter mi-mars, avec des sanctions variant de 600 à 3600 euros.
Des voix s'étaient élevées pour revoir le texte, alors que l'Autriche a mis fin début mars à la plupart des restrictions sanitaires. Le pays déplore plus de 15'000 décès depuis l'émergence de la pandémie.
(ATS)