L'homme a été arrêté jeudi pour «commerce illégal d'espèces sauvages et possession illégale d'une arme à feu», dans la province du Limpopo (nord) où sont situées de nombreuses réserves animalières, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Environnement.
Outre l'arrestation, la police a perquisitionné «une exploitation agricole appartenant à des Vietnamiens» près de la ville touristique de Bela-Bela dans le Limpopo, et «deux unités de stockage» dans la capitale Pretoria, précise un communiqué du ministère.
Ils ont saisi 4,2 kg de dents de lions, 680 grammes de griffes de lions, et plus de 60 kilos «de produits animaux transformés, probablement de la gélatine de lion», ainsi qu'une arme à feu illégale.
Le suspect vietnamien, inculpé pour «possession illégale d'une espèce menacée», a été présenté devant un tribunal régional vendredi. Mais l'affaire a été reportée au 20 août afin d'assurer la présence d'un traducteur, précise encore le ministère.
L'enquête qui a permis cette opération de police a été menée notamment par des «Scorpions verts», enquêteurs spécialisés de l'environnement au sein du ministère mais aussi des provinces, les parcs nationaux sud-africains et la police, avec des contributions d'experts issus «du secteur privé», salue le ministère.
Le trafic illégal de crocs et griffes de lions, comme parfois aussi leur peau ou leurs os, se perpétue en Afrique et vers l'Extrême-Orient, à des fins médicales surtout mais aussi décoratives.
(ATS)