Adieu, jeune entrepreneur…
Sur YouTube, les ados seront moins exposés aux vendeurs d'argent facile

Finis les JP Fanguin? En Europe et dans le monde, YouTube va limiter l'exposition des ados aux vidéos proposant des conseils financiers douteux ou de comportements «malveillants», a communiqué lundi le géant américain, propriété de Google.
Publié: 06.03.2025 à 17:55 heures
1/2
YouTube annonce prendre des mesures pour protéger les adolescents des contenus leur promettant monts et merveilles financiers.
Photo: Shutterstock

Sur YouTube, vous en avez marre des influenceurs qui appâtent les jeunes avec des promesses d'argent facile? La question, elle est vite répondue. Dans un communiqué ce lundi 3 mars, la société propriété de Google a annoncé «investir pour protéger le bien-être des adolescents sur YouTube en Europe et dans le monde».

Désormais, la plateforme proposera moins souvent des contenus présentant des «conseils financiers irréalistes» et des «comportements négatifs». Pareil pour les vidéos qui présentent des adolescents commettant des actes «cruels et malveillants» et encourageant «à ridiculiser les autres», a-t-elle indiqué.

Un exemple bien romand

Un nom vous vient peut-être en tête lorsque vous entendez parler de ces entrepreneurs de l'influence, qui vendent le rêve de devenir millionnaire. Celui du vaudois JP Fanguin, présent aussi bien sur TikTok (742'000 abonnés) que sur Instagram (258'000 abonnés) et YouTube (235'000 abonnés).

«Salut à toi, jeune entrepreneur», adresse-t-il à son public auquel il promet d'apprendre «à générer du cash». «Moi, je pense la question, elle est vite répondue», lançait-il dans une vidéo tournée dans le Lavaux et devenue aussi connue que moquée.

Un de ses TikTok, filmé à l'Aéroport de Genève, lui avait valu des ennuis avec la police internationale début 2023. Pour toutes ces raisons, c'est avec des extraits des vidéos de l'influenceur romand que certains médias ont choisi d'illustrer les annonces de YouTube.

Un nom vous vient peut-être en tête lorsque vous entendez parler de ces entrepreneurs de l'influence, qui vendent le rêve de devenir millionnaire. Celui du vaudois JP Fanguin, présent aussi bien sur TikTok (742'000 abonnés) que sur Instagram (258'000 abonnés) et YouTube (235'000 abonnés).

«Salut à toi, jeune entrepreneur», adresse-t-il à son public auquel il promet d'apprendre «à générer du cash». «Moi, je pense la question, elle est vite répondue», lançait-il dans une vidéo tournée dans le Lavaux et devenue aussi connue que moquée.

Un de ses TikTok, filmé à l'Aéroport de Genève, lui avait valu des ennuis avec la police internationale début 2023. Pour toutes ces raisons, c'est avec des extraits des vidéos de l'influenceur romand que certains médias ont choisi d'illustrer les annonces de YouTube.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Ces «mesures de protection» visent ainsi «des catégories de vidéos qui sont inoffensives en une seule visualisation, mais qui pourraient être problématiques pour certains adolescents si elles sont visionnées de manière répétée», explique YouTube, qui indique suivre les recommandations d'un groupe d'experts spécialisé dans le développement de l'enfant et la santé mentale.

Mesures pour le bien-être

Sont notamment ciblées des vidéos qui présentent des stratégies pour «devenir riche rapidement», des techniques de triche à un examen ou qui se moquent des passants dans la rue, a détaillé la plateforme. Ces nouvelles règles s'ajoutent à celles déjà annoncées en septembre par YouTube et qui appliquaient un principe similaire aux vidéos qui «idéalisent certains types de corps par rapport à d'autres, idéalisent des niveaux de forme physique ou des poids spécifiques».

L'objectif, c'est donc de préserver le «bien-être» des plus jeunes utilisateurs. Cette annonce intervient alors que la question du temps d'exposition des plus jeunes aux écrans, qui ne cesse d'augmenter, agite le débat politique. Selon une étude publiée en avril 2024 par le Centre national du livre en France, les jeunes âgés de 7 à 19 ans passent en moyenne 3h11 par jour sur les écrans, et jusqu'à plus de cinq heures pour les garçons de 16 à 19 ans.

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la