La société d'exploration maritime Ocean Infinity a repris les recherches pour retrouver l'avion du vol MH370 de Malaysia Airlines disparu en 2014 entre Kuala Lumpur et Pékin, a annoncé mardi le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke.
Le ministre a salué «le volontarisme d'Ocean Infinity pour déployer ses navires» afin de reprendre les recherches du Boeing 777 disparu des radars le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord, dont 153 Chinois.
Mystérieusement disparu
Anthony Loke, qui n'a pas précisé quand les recherches avaient repris, a indiqué que les détails sur leur durée n'avaient pas encore été négociés. Le gouvernement malaisien avait annoncé fin décembre avoir approuvé le lancement de nouvelles recherches pour retrouver l'avion mystérieusement disparu il y a dix ans.
Le 13 décembre, le gouvernement «a accepté sur le principe la proposition d'Ocean Infinity» de poursuivre les investigations «dans une nouvelle zone estimée à 15'000 kilomètres carrés dans le sud de l'océan Indien», avait précisé le ministre Loke. Malgré les recherches entreprises après la catastrophe, considérées comme les plus importantes de l'histoire de l'aviation, l'appareil n'a jamais été retrouvé.
Les recherches dirigées par l'Australie ont couvert 120'000 kilomètres carrés dans l'océan Indien, mais n'ont permis de retrouver pratiquement aucune trace de l'avion, seuls quelques débris ayant été récupérés. «Ils (Ocean Infinity) nous ont convaincus qu'ils étaient prêts», a déclaré Anthony Loke. «C'est pourquoi le gouvernement malaisien poursuit dans cette voie.»
Plusieurs théories
Ocean Infinity est une société spécialisée dans la robotique marine, dont les équipes sont principalement installées au Texas et en Angleterre. Kuala Lumpur avait déjà fait appel à cette entreprise en 2018 pour rechercher l'appareil, mais sans résultat.
La disparition du Boeing a longtemps fait l'objet d'une multitude de théories, notamment d'une évoquant un acte délibéré du pilote Zaharie Ahmad Shah, un professionnel expérimenté alors âgé de 53 ans. Un rapport rendu public par la Malaisie en 2018 a mis en exergue les défaillances du contrôle aérien et relevé que la trajectoire de l'avion avait été modifiée manuellement, mais n'a abouti à aucune conclusion définitive.