Les valises sont prêtes, l'impatience monte. Ces prochains jours, des milliers et des milliers de Suisses prendront à nouveau le chemin des vacances. Ceux qui ne partent pas en voiture, mais en train ou en avion se retrouvent alors enfermés dans un petit habitacle avec une foule d'inconnus... et là, des tensions peuvent apparaître. Voici notre top 10 des passagers les plus agaçants en avion:
Le voleur d'accoudoir
En classe éco, l'espace pour les jambes (et pas seulement) est fortement limité. Chaque centimètre économisé à bord ramène de l'argent dans les caisses des compagnies aériennes. Si en plus, on occupe le siège central, coincé entre deux passagers aux épaules larges, il faut s'attendre à passer un vol plutôt à l'étroit. La bataille pour l'accès à l'accoudoir fait alors rage avec ses voisins. Et, il n'y a rien de plus agaçant que ce passager qui s'approprie ce précieux trophée tout au long du vol...
Celui qui bloque le couloir de l'avion
Le chemin jusqu'à son siège dans l'avion peut parfois s'apparenter à un parcours du combattant. Après avoir déposé la valise au check-in (souvent en payant encore des frais supplémentaires), passé l'embouteillage au contrôle de sécurité, patienté devant la porte d'embarquement pour l'arrivée de l'avion — souvent en retard —, il est enfin temps d'embarquer. Mais la peine ne s'arrête souvent pas là. L'attente continue alors dans l'avion... en file indienne, derrière ces passagers qui semblent déjà en vacances et qui prennent un temps considérable pour déposer leur bagage à main, leur veste, magazine, etc., bloquant tous les passagers suivants. Ce qui ne semble pas les perturber le moins du monde...
Celui qui packe tout... dans son bagage à main
Pour s'épargner les frais élevés des bagages en soute, certains passagers emportent la moitié de leurs affaires dans leur bagage à main. Valise et sac à dos, vestes, et sacs en toutes sortes... Si ces derniers ralentissent souvent l'embarquement, ils prennent également toute la place disponible en cabine... au détriment des autres.
Celui qui donne des coups de pieds dans le siège
Vous pensiez que le plus dur était d'atteindre votre siège? Une fois assis, vous pouvez aussi vous retrouver confronté à des voisins peu agréables. Vous êtes certainement déjà tombé devant l'un de ces passagers qui claque la tablette contre le dossier et donne des coups de pied dans le siège, ou derrière ce voisin qui baisse violemment son siège sans considération pour vos boissons ou votre repas. Dans ce genre de situations, le vol peut alors passer très lentement...
Le passager bruyant
La liste des camarades (de vol) désagréables peut s'allonger presque à l'infini: les bavards qui voyagent seuls et qui veulent connaître tous les détails de votre voyage à venir et qui vous empêchent de lire ou d'écouter de la musique, les passagers qui débattent entre eux durant des heures... Mais, le plus agaçant reste certainement celui qui écoute de la musique à plein tube et que l'on peut entendre malgré les écouteurs.
Les enfants
Les enfants peuvent être merveilleux et vous redonner le sourire en un rien de temps. Mais, à bord d'un avion... ils peuvent rapidement devenir (très) désagréables, même pour leurs propres parents. Malgré la compassion pour ce petit être forcé de rester à sa place sans bouger pendant des heures, les pleurs des enfants peuvent tout de même devenir désagréables pour les voisins. Et, lorsque le petit bout de chou à côté de nous renverse son jus de tomate sur nos genoux, il faut vraiment s'armer de patience.
L'ivrogne dans le coma
Pour certains passagers, les vacances sur l'île de Majorque commencent dès leur arrivée à l'aéroport. Et avant même d'embarquer, on pourrait croire qu'ils se sont déjà enfilés le seau de sangria. Si l'humeur est à la fête dans ce petit groupe de passagers, il est fort à parier que le reste de l'avion n'est pas forcément dans le même état d'esprit.
Celui qui sent
Les passagers qui ont un peu trop bu ne sont pas les seuls à se faire remarquer pour les émanations d'odeurs désagréables. L'hygiène corporelle est une affaire privée, tant que l'odeur de transpiration ne se fait pas sentir quatre rangées de sièges plus loin. Certaines compagnies aériennes ne transigent plus avec les odeurs corporelles trop fortes et refusent parfois l'embarquement aux personnes concernées. N'oublions pas ces passagers qui, à peine montés à bord, se déchaussent. Espérons qu'ils ont au moins mis des chaussettes propres...
Le passager (trop) pressé de sortir
À peine l'avion a-t-il atterri qu'un spectacle naturel unique commence à bord. Les passagers se lèvent frénétiquement, presque paniqués, pour sortir leur bagage à main des compartiments et tenir leur voisin à distance. Tout ceci, pour finalement attendre de longues minutes — dans une pose parfois acrobatique entre les sièges — que les portes s'ouvrent enfin pour permettre le débarquement. Après avoir poussés pour se frayer un chemin jusqu'à la porte de l'avion, ils se dirigent bien sûr vers la zone de retrait des bagages, où ils retrouveront tous leurs camarades de vol... agacés.
