Les pays riches plus touchés
Près d'un tiers des adultes ne font pas assez de sport

Près d'1,8 milliard des adultes dans le monde, environ 31%, n'avaient pas suffisamment d'activité physique en 2022, selon de nouvelles indications de l'OMS. En 12 ans, ce chiffre a augmenté de 5%, affirme un rapport publié mercredi à Genève.
Publié: 26.06.2024 à 07:16 heures
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à davantage d'activité physique et à des financements (archives).
Photo: MARTIAL TREZZINI
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ATS Agence télégraphique suisse

Près d'un tiers des adultes – 31% – ne font pas assez d'activité physique dans le monde, selon un rapport publié ce mercredi. Ce chiffre a augmenté de 5% sur les douze dernières années.

Si cette situation se poursuit, il devrait atteindre 35% d'ici 2030, ajoute l'Organisarion mondiale de la santé (OMS). «C'est une préoccupation importante», a dit à la presse une responsable de l'institution. La communauté internationale est en retard pour éliminer l'inactivité physique d'ici là, notamment en raison du recours grandissant aux nouvelles technologies ou aux voitures.

Les pays riches plus touchés

L'OMS recommande 150 minutes d'activité modérée ou une heure et quart plus soutenue par semaine. En cas de manque de mouvements, l'individu est exposé à des maladies cardiovasculaires, à de la démence ou encore à des cancers. «Nous devons renouveler nos engagements» sur cette question, affirme le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il appelle à des politiques plus importantes et à davantage de financements.

Les pays à revenus intermédiaires inférieurs sont les plus affectés. Par région, l'inactivité la plus considérable est observée dans les Etats riches de l'Asie/Pacifique, à 48%, loin devant les Etats riches occidentaux, à moins de 30%, ou l'Océanie, à un peu plus de 10%. Les femmes sont plus affectées, à 34%, que les hommes, à moins de 30%. Ce décalage atteint même 20 points de pourcentage dans certains pays. Autre problème, les plus de 60 ans ont également moins d'activité.

Il faut rendre celle-ci «accessible, peu coûteuse et appréciable pour tous», ajoute le directeur de la promotion de la santé à l'OMS, Rüdiger Krech. Et une approche de toute la société pour des écosystèmes plus faciles et plus sûrs, a également estimé une autre responsable de l'organisation qui affirme que l'organisation ne peut pas pour le moment évaluer l'impact de la pandémie.

Malgré tout, une amélioration est elle observée dans près de la moitié des pays ces dix dernières années. Plus de 20 d'entre eux devraient honorer l'objectif de diminuer l'inactivité de 15% d'ici 2030 par rapport à 2010, ajoute l'organisation.

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