Un risque lié aux métaux lourds
Vivre aux abords des gares pourrait vous rendre malade?

Habiter proche des trains pourrait avoir des conséquences pour votre système cardiovasculaire. C'est en tout cas ce que révèle le 24 heures qui reprend le travail de Noé Fellay, doctorant à l'EPFL.
Publié: 22.07.2024 à 17:56 heures
Noé Fellay a identifié trois zones tangentes à des gares avec des concentrations élevées de métaux lourds dans les urines.
Photo: Keystone
Nathan Clément

Les riverains des gares y sont habitués: le bruit sourd d'une rame de train qui freine, ses roues qui percent l'air d'un son strident. Au-delà du désagrément sonore, le ballet quotidien de wagons qui passent chaque jour devant votre fenêtre pourrait vous rendre malade, alerte «24 heures» ce lundi 22 juillet.

Le quotidien se base sur le travail de Noé Fellay, doctorant à l’EPFL. Ce dernier a observé un lien possible entre un (mauvais) type d'anticorps et la présence de métaux lourds aux environs des gares.

Gare aux métaux lourds

Le Valaisan s'est intéressé aux données de santé de Lausannois et Lausannoises en deux étapes: rechercher la présence d'autoanticorps AAA1 qui favorisent les risques cardiovasculaires, puis la présence de cadmium dans les urines — un métal lourd issu de l'activité ferroviaire.

Le résultat? «Un lien significatif entre le cadmium et les autoanticorps AAA1 dans ces zones ferroviaires», confie le doctorant à «24 heures», tout en précisant qu'il n'y aura pas nécessairement plus de maladies aux abords des gares.

Parmi les trois lieux testés, les environs de la gare de Sébeillon (Lausanne) sont la seule zone où le doctorant a constaté un nombre plus élevé de maladies cardiovasculaires.

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