L'abbaye de Saint-Maurice en Valais est vieille de plus de 1500 ans. Derrière ses murs, des violences sexuelles auraient été commises à plusieurs reprises. Actuellement, des enquêtes sont en cours contre des religieux.
Il est reproché à l'abbé de Saint-Maurice, Jean Scarcella, d'avoir harcelé des jeunes en jouant du piano. Un jeune s'est même adressé au Pape pour décrire l'incident. Une plainte interne à l'Église fait également état d'une deuxième victime.
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Il y a un an, Blick a révélé ces accusations. Le Ministère public est alors intervenu. Comme l'a confirmé la procureure générale valaisanne Beatrice Pilloud à Blick, elle a entre-temps suspendu la procédure contre l'abbé Scarcella.
En raison de la prescription, du manque de preuves ou de l'absence de comportement répréhensible? Beatrice Pilloud ne veut pas révéler la raison de ce classement, car l'abbé Scarcella s'oppose à ce que les journalistes puissent consulter la décision de classement. Blick s'oppose à ce secret.
Procédure canonique en cours
Au sens juridique du terme, Jean Scarcella est innocent. Il ne peut toutefois pas pousser un soupir de soulagement: une procédure de droit canonique est toujours en cours contre lui. Le droit canonique peut sanctionner des faits qui, selon le droit étatique, sont prescrits depuis longtemps. On ne sait pas quand Rome décidera de l'avenir de l'abbé Scarcella.
L'abbaye a chargé un groupe de travail indépendant de se pencher sur son histoire d'abus depuis les années 1960. Le groupe de travail est composé du procureur général du canton de Neuchâtel et d'historiennes de l'université de Fribourg. Les résultats devraient être présentés en été 2025.
