En permettant à l'ensemble de la population de bénéficier de cette dose de rappel, l'OFSP et la CFV souhaitent renforcer la protection individuelle contre une infection tout en freinant la transmission et la propagation du virus dans la situation épidémiologique actuelle, selon un communiqué de l'OFSP diffusé vendredi. Le booster doit être administré au plus tôt six mois après l’injection de la deuxième dose.
Plus de 350'000 personnes ont déjà reçu une vaccination de rappel. Il s’agit de personnes de plus de 65 ans et de personnes vulnérables plus jeunes présentant un risque accru de développer une forme grave de la maladie.
Risques de transmission réduits
Les analyses montrent que la protection contre les évolutions sévères de la maladie diminue progressivement chez les plus de 65 ans. Ces personnes présentent un risque accru de développer une forme grave de la maladie, qui nécessiterait des soins à l’hôpital. L'OFSP demande à ce qu'elles continuent de bénéficier d’un accès prioritaire à cette troisième dose.
Pour les moins de 65 ans, les données scientifiques indiquent que la protection contre une infection et une forme légère de la maladie diminue après six mois. Ces personnes peuvent cependant transmettre le virus, mais dans une bien moindre mesure que les personnes non vaccinées. Afin de réduire autant que possible la transmission du virus, la CFV et l’OFSP recommandent la vaccination de rappel pour toute personne dès 16 ans.
Pour les moins de 30 ans, c’est le vaccin de Pfizer qui est recommandé de préférence, quel que soit le vaccin utilisé pour l’immunisation de base, poursuit l'OFSP.
Le vaccin de Moderna autorisé dès 18 ans
La décision de proposer la vaccination de rappel pour tous repose sur l’élargissement de l’autorisation de Swissmedic, qui a approuvé les deux vaccins à ARNm. Celui de Pfizer peut être administré à toutes les personnes de plus de 16 ans et Swissmedic a indiqué vendredi dans un communiqué avoir donné son feu vert à l’administration d’une troisième dose de Moderna aux adultes âgés de 18 ans et plus. Il fonde sa décision sur une analyse des risques et des bénéfices.
Les profils à haut risque peuvent continuer à bénéficier de cette dose de rappel à partir de 12 ans, à l’instar de ce que prévoyait la décision prise par Swissmedic fin octobre.
(ATS)