Un postulat qui fait l'unanimité, c'est rare. Le Vert vaudois Raphaël Mahaim a réussi cet exploit en pensant à l'après-chantier de la gare de Lausanne, dévoile «24 heures». Il vient de proposer le lancement d'une étude exploratoire pour développer des infrastructures ferroviaires souterraines. Son texte a reçu la signature de tous ses collègues du même canton élus au Conseil national.
Capacité trop petite
Le chantier n'avance pas, c'est bien connu. Et il n'avance tellement pas qu'une fois finie, la gare ne sera sans doute pas adaptée à la fréquentation du futur.
«On doit réfléchir à l’après, a déclaré le conseiller national écologiste au quotidien vaudois. On parle beaucoup du chantier de la gare de Lausanne, mais il faut rappeler qu’il ne s’agit que d’une mise à niveau, notamment de sa sécurité, mais pas d’une augmentation de la capacité en termes de transport de voyageurs.»
Les dimensions prévues de la gare correspondent à la fréquentation estimée entre 2020 et 2030. Mais si la gare nouvelle ouvre ses portes plus tard, pas avant 2038 selon le dernier report annoncé par les CFF, elle sera déjà trop petite au moment de son inauguration.
Quid de l'appui du Canton?
Avec l'appui du Canton de Vaud, le Candidat aux États appelle le Conseil fédéral et l’Office fédéral des transports (OFT) à concrétiser une étude explorant toutes les possibilités pour développer la gare de Lausanne d'ici à 2050.
La gare souterraine semble être la solution la plus pragmatique, à l'image de celle de Zurich. Raphael Mahaim espère un préfinancement de cette alternative de la part du Canton, indique «24 heures».