Selon les médias américains, Alina Kabaeva, qui serait la compagne secrète de Vladimir Poutine, se cacherait en Suisse. Il est à présent fort probable qu'elle n'y soit plus, bien qu'il soit difficile d'en savoir plus. En revanche, une partie du voile se lève sur ses tribulations helvétiques: une enquête du «Wall Street Journal» révèle les lieux de résidence de l'ancienne gymnaste. Selon des fonctionnaires de sécurité américains et européens, Alina Kabaeva aurait séjourné en Suisse «pendant de longues périodes».
Villa avec héliport à Cologny
Selon le journal, des fonctionnaires américains informés des déplacements de la maîtresse de Poutine ont indiqué qu'elle vivait dans la banlieue genevoise cossue de Cologny.
Elle y aurait séjourné dans une villa avec de hauts murs et une piste d'atterrissage pour hélicoptères, située au bord du lac Léman. Des collaborateurs de Poutine auraient effectué plusieurs déplacements dans le village. Un fonctionnaire américain indique ainsi qu'ils arrivaient et repartaient souvent en hélicoptère.
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A partir de 2015 à Lugano, puis au bord du lac Léman
Mais la maîtresse de Poutine elle-même n'aurait été aperçue que rarement à Cologny. Auparavant, elle vivait à Lugano. Alina Kabaeva se serait rendue en Suisse en 2015 et aurait donné naissance à un enfant. Le père semblait être Vladimir Poutine. Le Kremlin avait démenti cette information.
Selon l'enquête du «Wall Street Journal», le bébé est né à la clinique Sant'Anna de Lugano, dans l'une des maternités les plus chères d'Europe. Après l'accouchement, Alina Kabaeva est restée en Suisse. Elle a d'abord habité dans une résidence luxueuse à Lugano avec vue sur le lac. On ne sait pas quand elle a tourné le dos à la Suisse - et si ce n'est que temporaire.
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La Suisse ne sanctionne pas la maîtresse de Poutine
En mars, le DFJP, le Département fédéral de la police et de la justice, a vérifié si Alina Kabaeva était toujours en Suisse. Il a déclaré: «Le DFJP n'a aucune indication sur la présence de cette personne en Suisse. Les clarifications nécessaires ont été effectuées». On ne sait pas si la compagne de Poutine est propriétaire des biens immobiliers qu'elle a occupés de 2015 à son départ de Suisse. Une chose est sûre: jusqu'à présent, la Suisse n'a pas sanctionné Alina Kabaeva. Les États-Unis y ont également renoncé jusqu'à présent. Pourquoi? Parce que, selon un fonctionnaire de l'Office of Foreign Assets Control cité par le «Wall Street Journal», le gouvernement américain craint que Poutine ne «réagisse de manière agressive».
(Adaptation par Jocelyn Daloz)